Question:
" La démocratie ..c'est le droit de recracher " Qu'en pensez-vous ?
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2008-06-28 20:59:18 UTC
Mots de Romain Gary, dans ce contexte :

>> "Je suis à priori contre tous ceux qui croient avoir absolument raison (..) Je suis contre tous les systèmes politiques qui croient détenir le monopole de la vérité.Je suis contre tous les monopoles ideologiques (..) Je vomis toutes les vérités absolues et leurs applications totales .Prenez une vérité, levez-la prudemment à hauteur d'homme, voyez qui elle frappe, qui elle tue, qu'est-ce qu'elle épargne, qu'est-ce qu'elle rejette, sentez-la longuement, voyez si ça ne sent pas le cadavre, goûtez en gardant un bon moment sur la langue - mais soyez prêts à recracher immédiatement, C'est cela la démocratie. C'est le droit de recracher...."


( NB: j'ai tout tapé là ! pas de copié collé hien!! mdr :-))

je poste ma question volontairement en philo ......
Dix-huit réponses:
2008-06-30 10:51:46 UTC
En aparté ; je n’ai rien contre les copiés-collés, lorsque ceux-ci amènent une question ; je les conteste lorsqu’ils sont la constituante exclusive d’une réponse.



Je propose en guise d’introduction quelques précisions sur l’auteur.

Né en 1914 en Lituanie.

Juif par ses 2 parents

Arrive en France à l’age de 14 ans, naturalisé à l’age de 21.

En 1940 il rejoint la France Libre (armée de l’air)

Il entame ensuite une carrière de diplomate, au service de la France, essentiellement au Etats-Unis.

Se suicide en 1980.

(source ; wikipédia)



Il dénonça dans ses romans, les mensonges du monde moderne. (Larousse)



On comprend sans doute, un peu mieux, que cet homme soit attaché aux valeurs démocratiques.



En ce qui concerne la première partie de cette citation.

Tout cela ressemble à une vérité absolue, à une idéologie politico-philosophique (Océan l’a très bien décrit), et la seule réponse qui puisse faire honneur à son auteur serait « non, je ne suis pas d’accord ».

Le fait est que pour tout ceux qui se prétendent philosophes et démocrates, ce ne sont que des vérités premières.

L’auteur prône la critique, et le libre arbitre ; on ne saurait être contre ça ; je ne vois donc pas trop l’utilité d’en discuter plus avant.



Pour ce qui est de la seconde partie, il en est tout autrement.

Il faut d’abord, je crois s’attacher au mot « vérité » lequel est sujet à diverses interprétations philosophiques. Qu’a voulu dire ici l’auteur par vérité ?

Le fait est que le mot « vérité » me gène un peu ; il m’apparaît dans cet énoncé comme étant plutôt mal choisi ; je crois que le mot « idée » serait plus approprié ; en ce sens qu’il s’agit sans doute ici, d’une idée présentée comme étant une vérité absolue, ne devant souffrir d’aucune critique, mais ça reste une idée, une conception de l’esprit et non une vérité qui dans son sens premier exprime la qualité de ce qui est vrai (et qui donc ne peut être sujet à l’accusation ou la détraction). Je pense qu’il est nécessaire de partir de ce postulat comme préalable à toute réflexion ; c’est celui-ci que je prends (comme d’autres l’ont fait)

L’auteur nous invite donc à nous méfier de ces vérité-idées ; merci Gary, mais on ne t’avait pas attendu pour ça.

Les idées (et à fortiori les idéologies) doivent être étudiées avec discernement, analysées avec rigueur pour en percevoir ses avantages et ses inconvénients ; il faut pouvoir en discuter, critiquer, remettre en cause, et enfin si on s’accorde sur le fait que celle-ci est une bonne idée (ce qui peut lui conférer son caractère de « vérité » dans la citation) prendre les dispositions permettant « officiellement » son application.

C’est là que le mot « cracher » intervient.

Si je fait un parallèle entre, « vérité » et « idée », il en est un aussi entre « lever à hauteur d’homme » et « examiner » « goûter » et « choisir », « avaler » et « accepter », « cracher » et « refuser ».

La démocratie c’est donc le droit de ne pas avaler, de recracher ce qui ne nous plait pas.

Mais la démocratie c’est avant tout le choix ; nous pouvons choisir de goûter ceci ou cela ; je fais référence au droit de vote. A cet égard, il me semble que la phase de l’étude ou de l’examen est capitale. Différentes idées, projets, programmes nous sont présentés ; par l’étude que nous en faisons, nous ne goûtons pas, mais nous tentons d’en définir le goût. Lorsque enfin, nous goûtons, notre choix est fait et il n’est plus possible de recracher ; ce serait trop facile.

On ne peut pas choisir une andouillette/légumes vapeur et se dire par la suite ; « tout compte fait, je n’aime pas trop ; je vais prendre un poulet frites » Non tu manges ton andouillette et tu ne touches pas à mes frites.

(ça m’a pris 2 heures pour faire cette métaphore, mais le résultat est là, non ?)

Bon revenons à nos crachats.

Plus sérieusement, il faut également prendre en compte que la démocratie, doit se concevoir comme un modèle sociétal, comme un société composée de citoyens aux sensibilités politiques, idéologiques différentes.

Si il y a, au départ des choix individuels, ceux-ci se traduisent par un choix collectif qui suppose donc qu’on accepte ce qui a été choisi par une majorité.

Que ce soit par un vote au suffrage universel, un référendum, ou un vote parlementaire (les membres du parlement étant les représentants du peuple, et étant élus par lui).

Le choix de la majorité s’impose à tous. Je crois que refuser (recracher) cela est anti-démocratiques.

La désobéissance « civile », les actions illégales, le sabotage, n’ont pas leur place en démocratie, je regrette.

On ne peut pas se prétendre démocrate, et agir en dehors du cadre prévu par la démocratie, à savoir, la constitution, et les lois qui s’y rattachent.

Bien sur il est possible (et même parfois souhaitable) de signifier son désaccord, c’est un droit indéniable (garanti par cette même constitution) ; le droit de protester, de manifester, de se faire entendre, de manière plus spontanée ; cela est également un signe de démocratie.



Gary, s’octroie le droit de recracher, ce qu’il a choisi de goûter, c'est-à-dire de refuser ce que lui-même a choisi.

Comme je l’ai dit le choix c’est ici le vote. Selon moi le vote est un acte solennel ; on vote en son âme et conscience, et ce faisant on prend ses responsabilités. Il est trop facile, de recracher ; c’est ne pas faire face à ses responsabilités ; c’est un acte puéril qu’on peut accepter venant d’un enfant, mais pas d’un adulte.

La phase préalable à la décision est très importante ; nous devons étudier (au moins dans les grandes lignes) ce qui nous est proposé ; ensuite nous adoptons l’idée, ou nous la refusons. Réflexion, choix et responsabilité.

Evidemment si on n’a pas aimé l’andouillette, la prochaine fois on choisira le poulet.



Enfin ceux qui poussent des cris d’orfraie, qui pleurnichent sur les cendres de la démocratie, qui récitent leurs poncifs inféconds … vous me faîtes bien marrer.

Allez donc dire ça aux Nord-coréens, aux Birmans, aux Mozambicains, faites le tour des modèles politiques qui sont en place ici et là, peut être alors appréhenderaient vous mieux la chance que vous avez de vivre dans un pays libre.



Même chose pour les révolutionnaires en herbe qui revendiquent un modèle alternatif, en se gardant bien d’expliquer de quoi il sera fait.



all the negative all the useless influence

all the emptiness all the violent detriment

makes no sense...



Please have more to give than fashion and images.



Shippo (Exel wail): ce que tu dis est certainement très intéressant, mais je t’avouerai que j’ai du mal à te suivre. Je ne comprends bien le cheminement de ta pensée, et je ne vois pas où tu veux en venir.

Je m’interroge donc sur les 9 pouces récoltés. Celles et ceux qui ont poussé (en bas comme en haut) peuvent ils m’expliquer les motivations d’un tel choix ?



« Tant qu’il y aura des dictatures, je n’aurai pas le cœur à critiquer une démocratie » Jean Rostand

J’ajouterai que « Avoir le cœur de critiquer la démocratie, ne suffit certainement pas pour prétendre ''avoir des couilles'' »

(petite formule à la hussarde qui fera office de conclusion)
2008-06-29 02:36:59 UTC
Toutes les idées devraient être à hauteur d'homme. On ne devrait jamais oublier que c'est un cerveau, organique et remplissant des besoins et des tâches organiques, qui les a créées.



Mais tous les idéaux sont nés de l'oubli que l'idée est organique et se placent au-dessus de l'homme, exigeant de lui une élévation inhumaine, un abandon de ses besoins physiques, une morbidité ascétique. Tous les idéaux sentent le cadavre, Hitler était un grand idéaliste et il a laissé beaucoup de charognes dans son sillage, pareils à lui étaient les idéologues du "matérialisme" fallacieux Socialiste, malgré leur opposition abstraite d'idéaux contradictoires.



Le rappel de Gary à cette prudence sceptique est elle-même une idéologie humaniste. Son but est de ne pas nuire à l'humain mais de rappeler que les systèmes fait par lui le sont POUR lui, comme le corps cherche à construire pour la vie et non pour la mort. Nous devrions toujours suivre l'exemple du corps, cette merveille de la nature qui malgré ses imperfections, se ratés mécaniques, ne trahit jamais consciemment sa nature propre. L'homme lui se trahit par l'abstraction, l'ascétisme et l'idéal l'aliénant à lui-même.
Hades et Persephone
2008-06-29 02:26:00 UTC
Magnifique citation en tout cas et combien d'actualité. On manipule le mot démocratie pour en faire le discours du communautarisme. C'est ce qui me gène le plus dans ce système de valeur. Nous devrions avant tout essayer de définir ce qu'est la notion de vérité.Est-ce l'expression de sophistes ou bien une valeur sure, pérenne, intemporelle. J'entends trop de démocrates parler de démocratie de l'exclusion. C'est un concept qui me semble galvaudé dans sa source. Comment prôner la démocratie en imposant le dialogue extrême, en imposant la violence verbale ou en rejetant les populations les unes contres les autres. La démocratie politique est accaparée par les partis politiques qui tentent de faire avec des idéologues un discours acceptable par le peuple. Ne prenons qu'un exemple en la personne de Bruno Godmich ou Maigret. Il y a une différence notable entre le discours démocrate qu'il tient devant une télévision et celui qu'il tient dans le secret d'une cellule de parti. Le peuple s'est laissé anesthésié par les sophistes qui ne viennent que pour tenter de créer des vérités, des vérités de la majorité "manipulée" et du consensus pas des vérités pour le bien du peuple. Dans ce discours de manipulation de l'opinion, certains sont passés maitre dans l'art de l'utilisation d'un discours consensuel qui plait, qui séduit mais qui ne sert qu'une communauté.
Micdal
2008-06-29 03:20:10 UTC
Oui, enfin pour l'instant la vraie démocratie, est un mythe
?
2008-06-29 00:37:02 UTC
c'est le droit de ne pas tout avaler d'un trait!
Atalante dame d'Atlantide
2008-06-28 23:26:54 UTC
Mais même la démocratie n'a pas de vérité absolue. On dit que tout les hommes sont égaux mais il y a une grande différence de traitement entre un fils de manoeuvre et un fils de gros financier. Le fils du manoeuvre peut recracher la vérité absolue qui prône l'égalité entre les hommes tant qu'il veut le mauvais goût reste dans sa bouche.

Bien que je ne vois pas de meilleurs système politique que la démocratie, à part un système comme la République de Platon mais c'est une utopie.
2008-06-28 21:36:15 UTC
C'est juste. La démocratie, c'est aussi le droit de ne pas choisir, de voter blanc.
Martin Scriblerus
2008-06-30 02:04:02 UTC
Quel idéaliste.

On a pas du connaître la même démocratie, lui et moi.



Il faut voir l'hystérie des démocrates, quand on commence à décortiquer au niveau psychologique et sociologique les implications d'un geste démocrate comme le "vote".

Où quand on commence à s'intéresser à ce qu'il advient de la sémantique de certains mots: par exemple quand l'Etat devient soi-disant le garant de la "liberté" de chacun.

L'impensé des "démocrates" réels - ceux que l'on rencontre, que l'on croise, ceux que j'ai entendu pleurer après un calamiteux 21 avril 2002 - est vertigineux.



Le "droit de recracher" n'est garanti par personne d'autre que mon propre oesophage. Si je suis un tant soi peu libre, c'est seulement parce que je recrache, que je vomis le Pouvoir, même démocratique. La liberté, ce n'est pas le "droit de recracher", c'est la possibilité effective de le faire, c'est la capacité à refuser réellement.



La démocratie, le droit, ce n'est pas plus la liberté que les régimes qui l'ont précèdé. Le "droit" à ma liberté est une façon hypocrite de nommer la réalité de mon asservissement. L'état, me garantir autre chose que ma propre soumission à son ordre? Quelle farce!
Segel
2008-06-30 01:44:20 UTC
Excellent, j'en ai la parfaite illustration dans un contexte européen :

http://fr.youtube.com/watch?v=XkpGAoHn4WY



Je ne pouvais pas tomber mieux !!!
Michele M
2008-06-28 22:20:38 UTC
c'est ou democratie?

excuse me soeur !

j'ai du mal a parle la france dejà , alors !
2008-06-29 01:24:51 UTC
tout et relatif sa c'est sur l'absolu n'existe pas donc ont ne peut même pas le vomir et personne ne détient la vérité sa sur

mais une chose qui est sur aussi ont doit avoir un systèmes qui fait marcher les choses vrai ou faut le problème n'est pas la mais il est dans l'être humain lui même et son égoïsme qui peut grandir sans limites

d'ailleurs dans tout les systèmes tu peut cracher comme tu peut avaler mais tu ne peut ni avancer ni retarder les choses

point de vue seulement
2008-07-04 10:12:03 UTC
Bon !

Çà sent l'cadavre, là...



- Mon très cher ami et parfois adversaire, Segel, spécialiste de la catégorie politique a tout dit !

- Loïselivier et Ocean ont résumé parfaitement mon sentiment global !

- Mon ami Sphinx, avec son andouillette, a fait tout le boulot de cheminement réfléxif ! (çà existe ce mot-là ?)

- Le Shippo-schippoteur, transformé en hurleur, a mis son grain de sel d'élément perturbateur et sombrement nietzschéen !



Que me reste-t-il donc à ajouter ?



Ah, ben il manque le clown de service, je m'y colle :



http://video.google.fr/videoplay?docid=-7873413613845685621&q=petits+papier+R%C3%A9gine&ei=wlVuSJjBJ4T22gLF9PTsDw&hl=fr



Koi aucun rapport ?

Mais si : les tis papier des bulletins de vote avec lesquels les dirigeants de tous pays dits démocratique se torchent !

Alors, hum ?

Vive l'Anarchie ! Ni Dieu(x), ni Maître(s) et lâchez-moi les baskets (fabriqués en Chine !), avec vos pseudos-utopies pseudos-démocratiques mêmes servies avec un crachoir automatique... http://ytak.club.fr/juillet01.html#1



Nan mais !
Touté Pocib
2008-06-30 01:54:02 UTC
Oui les hommes sont esclaves de la démocratie.

Au lieu de vivre simplement, ils alimentent un systeme qui pourtant leur fait tant de misères.

En bon mouton, nous récoltons ses bénéfices : des biens matériels et l'acceptation dans la société.

Un probleme nous touche, nous fait sortir de la voie, et c'est le déraillement qui mene à l'exclusion. ¨Les gens vous regarde : qui est cet extraterrestre ? Il s'est planté ? C'est de sa faute ! Qu'il reste malheureux seul, c'est bien fait pour lui !

Ils sont exigeants avec eux-memes et avec les autres. ils jugent, critiquent, savent mieux que quiquonque ce qui est bon pour l'autre, sans meme savoir ce qui est vraiment bon pour eux.

Notre démocratie, c'est la dictature de la majorité sur les minorités



Nous sommes dans un systeme de fou, la démocratie n'est qu'un mot pour généraliser une situation extremement diversifiée. Les mots tuent notre humanité, notre richesse. Nous nous mettons dans des cases, et les autres nous mettent dans d'autres.



Nous sommes "entre-pris" : chacun prend l'autre pour s'enfermer tous dans un totalitarisme du jugement. Ainsi nous voulons paraitre au lieu d'être nous-mêmes.

Nous donnons de l'importance à des détails; comme si notre vie dépendait par exemple du lavage du sol de la maison, du repassage du sweet Nike, des vacances sur la cote d'azur, et toutes ces idées futiles que les gens ont dans leur tete et qui les emprisonne inconsciemment, de peur d'être rejeté, différent de la masse. Alors quand on est un bon mouton, on se vante d'être le meilleur... Et que les autres ne valent pas mieux que moi



Moi je suis tellement mieux libre du jugement des autres, tellement libre et heureux quand je ne fais que ce qui me passe par la tete, sans me demander combien ca va me couter et ce que va en penser mon voisin, ou mon pere.



tous les systemes de valeurs, tous les systemes de gouvernance, sont des utopies. Toutes les idéologies qui les combattent sont aussi des utopies, différentes dans les faits, les idées, mais semblables dans le ressenti des minorités exclus.

Celui qui a raison, c'est celui qui colle le plus à "l'idée bienpensante générale". C'est le cancer de l'occidental.



Le regne de l'esprit raisonnable, de la logique combattant cette nature qui nous revient en pleine gueule à coup de dépressions, de coups de gueule, de ras le bol, de suicides... Ces sentiments qu'on veut étouffer, notre essence, notre liberté de vivre, d'aimer, de glander, de bosser, de procréer, etc etc

Mais non, nous, humains nous considérons au dessus de cette nature. nous ne sommes plus que des cerveaux bienpensants et des coeurs mal aimant...
ocean
2008-06-29 06:31:17 UTC
cette déclaration de l'excellent ajar serait parfaite si elle n'était si dogmatique, si exclusive, si totalitaire, en un mot si elle n'affirmait à ce point - et "a priori" comme il le souligne lui-même - la volonté de détenir le monopole de la vérité absolue que serait l'absence de vérité absolue, et si elle ne condamnait pas de façon aussi définitive tout point de vue autre.



car enfin, que fait celui qui "vomit toutes les vérités absolues et leurs applications totales", si ce n'est énoncer un totalitarisme intellectuel ?



Gary avait pourtant lu montaigne, qui cultivait le doute au point de n'oser même affirmer qu'il doutait, et au point d'avoir pris pour devise une question : "que sais-je ?"



cette déclaration est d'autant plus surprenante que le coup fabuleux du double goncourt inclinerait à prêter à notre auteur assez de distance, assez d'humour, en tout cas assez de critique et de relativisation pour ne pas se montrer aussi catégorique. Le gag du double couronnement ajar / gary signerait-il une ambivalence diaclastique plus profonde qu'on croirait ?



Qui plus est, on ne pourra pas lui reprocher d'y être allé doucement sur la métonymie !



à qui gary fera-t-il croire qu'il n'a jamais songé que ce n'est pas la certitude qui tue, mais l'humain ? Il n'y a pas plus d'idée dangereuse qu'il n'y a de virage dangereux. Le danger ce n'est pas la vérité, c'est l'humain affirmatif.



pas vrai, émile ?
Envolée
2008-06-28 21:56:17 UTC
Bonjour, Herculine. Atttttttttention aux tirs perdus !!!!!! Ah, non, scrogneugneu, je viens d'être prise pour cible !!!!!!!!!!



Je suis d'accord avec Romain Gary. Avoir la liberté de rejeter ce qui n'est pas bon est formidable. Quant à le vomir signifie que la personne n'est guère apaisée après l'avoir fait. Il n'est plus question de liberté. Elle se trouve dans une situation où la souffrance, la misère et l'amertume peuvent faire partie de sa vie.
Odette
2008-06-28 21:49:33 UTC
<< De toutes les conceptions politiques, la démocratie est la plus éloignée de la nature. Elle attribue à l’homme des droits inviolables. Mais ces droits, pour rester inviolés, exigent une fidélité inaltérable aux devoirs... On n’y doit plus distinguer si c’est le devoir qui confère le droit ou le droit qui impose le devoir. >>
?
2016-11-09 06:13:57 UTC
ouais, ouais... tjr autant démocratique les united states of america!!! Ils essayent de copier sur la Russie ou quoi?!? N'importe quoi, c du délire tu peux torturer autant que tu veux et hop t même pas iniquité, elle est belle la démocratie! Illusions, désillusions!
Pour la Paix.
2008-06-29 04:36:12 UTC
Y a du bon sens là dedans: la démocratie c´est le système qui est le "moins système", celui qui bloque le moins l´évolution des humains, qui tolère, qui prends des risques avec lui même, qui ne se prends pas totalement au sérieux, - sauf peut-être quand il se sent menacé par les idéologies.


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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