Ca me fait penser au poème "Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage..." de du Bellay. Les Jeunes, la Révolte, les Femmes, la Libération sexuelle... on s'en enivre comme "des palais romains, les fronts audacieux." Mais, ça ne marche qu'un temps en fait. Il n'en reste pas moins les jeunes, la révolte, les femmes et la libération sexuelle de retour au "séjour qu'ont bâti (nos) aïeux".
Enfin, pour les jeunes, parfois c'est un peu tard... mais ce n'est pas si grave que ça, en fait. ;-)
Peut-être un jour regarderas-tu avec sympathie un titre comme "La philosophie pour les paresseuses" ?
(perso, je serai un peu triste : j'aime beaucoup la manière dont tu écris, ^o^)
@ Yamaela : c'est le mot "aïeux" qui doit m'avoir trahi... Par "séjour des aïeux", je ne voulais pas faire référence aux grands auteurs, mais à sa propre expérience à soi, où l'on continue de penser à la révolte et aux autres thèmes cités. Les grands auteurs (marketing) ce serait plutôt le premier mouvement du poème, avec Rome et ses palais.
Ainsi, par "paresseux", je ne voulais pas dire "se laisser séduire par un pensée célèbre", mais plus être au courant de ces pensées très formalisées tout en n'ayant plus assez d'énergie pour s'en enivrer, car on apprend avec le temps que c'est épuisant à la longue de nier son expérience à soi.
Par contre, je me suis effectivement contredit en écrivant que je serai triste : je serais triste seulement si Baudrillard avait raison te concernant, et que l'on disparaissait dès lors que l'on quitte l'ivresse du marketing dont sont victimes les grands auteurs. "Bah, non !" témoigne du Bellay !
@ Yamaela : Euh... Euh... Ca devient compliqué pour moi. ^o^
Si tu cites ce passage de Baudrillard, ce n'est pas parce que tu te sens prisonnière malgré toi des rôles que l'on t'assigne ? Dans le passage, il écrit aussi qu'on assigne un groupe (les jeunes) à la révolte. Donc pour lui, hors du groupe désigné, point de révolte encore possible, non ? Ca paraît excessif, quand même.