Question:
Nous sommes les seuls êtres vivants dans la nature à agir émotionnellemnt La non efficacité de nos solutions en est le résultat ?
2019-07-01 08:15:41 UTC
Nous sommes les seuls êtres vivants dans la nature à agir émotionnellemnt La non efficacité de nos solutions en est le résultat ?
Onze réponses:
frrrrr
2019-07-01 12:18:07 UTC
L'Homme n'est pas une machine c'est un être vivant complexe, il peut agir par émotions ET par raison, l'une n'empêche pas l'autre, mais notre vrai problème c'est que les questions posées (à la Raison) ne sont pas faciles ! D'où ce sentiment de "la non-efficacité de solutions" !

Essaye d'imaginer le plus raisonnable des hommes en train de répondre d'une façon claire, précise, pertinente et preuves à l'appui sur les question : Qui sommes nous ? D'où on vient ? Où on part ? Et qu'est ce qu'on fait ici ?

On essaye et on continue d'essayer de répondre ! Mais ce n'est pas du tout facile !! Entre parenthèses les autres êtres vivants ne se posent pas ce genre de questions !
maricimaraj
2019-07-01 11:46:15 UTC
le monde émotionnel est un des trois mondes de la manifestation extérieure et il concerne donc plus que ce que vous dites...

mais bon, c'est vrai que la maîtrise passe par la maîtrise de l'émotion,

et si on sait pas ce que c'est, c'est pas facile...

ce que vous dites, là, se rapporte au fait que le corps mental dépasse de quelques centimètres autour du corps physique, alors que le corps émotionnel dépasse de plusieurs mètres, donc forcément il a tendance à effacer rapidement l'activité mentale...
?
2019-07-01 09:04:20 UTC
ben c'est sur que si on refuse les émotions négatives, on refuse implicitement les émotions positives. Ce sont des émotions basta, tout et son contraire, plus ou moins polarisé comme ceci ou comme cela.



me semble que la suite de l'idéal philosophique est de ne pas s'y attacher...pas plus qu'à la pensée et à tout ce que nous racontent nos sens. Ces émotions...quand elles sont là, ça ne veut pas dire que l'on a échoué quelque part, philosophiquement parlant...manquerait plus que l'on s'en culpabilise en plus ...



Vient un moment, je dis pas que ça se fait en un claquement de doigts...mais ou ces émotions n'arrivent plus à entamer le climat interne. L'interface égotique lâche des larmes, se sent pétri d'émotions qui vont et viennent...mais en inspirant et en tournant son regard à l'intérieur...ça va...c'est calme, et depuis ce calme alors on les laisse passer, monter et on les regarde aussi disparaître, s'apaiser...



Le bin's, que j'ai vécu et que je rencontre dans des discussions avec d'autres personnes, ce sont les émotions comme preuves du vivant. "Je ris, je pleure, je crie, je rage etc....et je me sens en vie"

Je crois que c'est simplement parce que la conscience est polarisée dans le centre émotionnel, c'est sa base pour beaucoup:. Quand celle-çi est basée au centre mental, les émotions ne sont plus réellement un soucis. Mais comme les pensées engendrent des émotions car le corps mental, dans ce cas intellect est encore tout emmêlé avec le corps émotionnel....donc une pensée engendre une émotion et c'est pour ça aussi que l'on dit en général.: je pense donc je suis.....et vlam !



Bon, maintenant j'ai envie de rajouter depuis mon propre centre, là juste au milieu du thorax, Que j'aime parce que je suis, je suis parce que je suis, que je pense parce que je suis , que j'éprouve parce que je suis....que je ressens parce que je suis et que je sens parce que je suis,,,,



Je sais qu'un jour l'être n'aura pas besoin du support de l'émotion et du sentiment, et même de la pensée pour aimer, co-créer, bâtir un monde merveilleux et là, aussi étrange que cela puisse sembler: jamais il ne sera sentit aussi vivant, incroyablement vivant :)





très belle journée à vous tous :)
2019-07-01 08:39:17 UTC
NOn Nous ne sommes pas les seuls êtres vivants dans la nature à agir émotionnellemnt

et même dans le monde végétarien ,les plantes grâce a leur sensibilités leurs émotions , sont parvenus à trouver des solutions efficaces



[...En 1995, une autre étude montra cette fois qu’en réaction à une attaque par de jeunes chenilles de Pseudaletia separata, les plants de tabac vont produire un composé chimique distinct de celui qu’ils produisent quand ils sont agressés par des chenilles plus âgées. Grâce à ce signal spécifique, la guêpe Cotesia kariyai ne s’attaque qu’à ces jeunes chenilles, exemple extraordinaire du raffinement des stratégies de coopération biologique entre plantes et animaux (Voir Etude).



En mars 2012, des chercheurs ISRAELIENS de l’Université Ben Gourion ont découvert que les plantes étaient capables d’échanger des signaux de détresse par le biais de leurs racines (Voir article). Dans cette étude, dirigée par le biologiste végétal Ariel Novoplansky, les chercheurs ont exposé progressivement cinq plantes de jardin à des conditions de sécheresse. Ils ont constaté que la première plante soumise à ce stress hydrique essayait de réagir pour lutter contre cette perte d’eau et qu’elle émettait, via ses racines, des signaux d’alerte pour informer les plantes voisines de cette menace et leur permettre de s’y préparer.



« Ces travaux montrent que les plantes sont capables, à un certain niveau, d’apprendre, de se souvenir et de répondre efficacement aux menaces de l’environnement, comme pourraient le faire des être complexes avec un système nerveux central », souligne Ariel Novoplansky.



En janvier 2013, des chercheurs de l’Inra firent une autre nouvelle découverte surprenante : pour rester droites, les plantes ne sont pas seulement capables de percevoir leur inclinaison par rapport à la gravité. Elles savent également évaluer leur propre courbure. Cette faculté, qu’elles partagent avec les animaux, est appelée proprioception et correspond à ce qu’il faut bien définir par une forme de conscience de leur structure et de leur mouvement.



Cette étonnante propriété a d’ailleurs un corollaire révélé en 2006 par des recherches effectuées par le chercheur Bruno Clair à l’Université de Kyoto (Voir NCBI). Celui-ci a montré que les arbres pouvaient agir sur la pression existante entre les cellules qui constituent leur réseau de cellulose, un peu à la manière dont nous contractons nos muscles pour bouger. ]



https://www.20minutes.fr/high-tech/1120213-20130317-20130318-plantes-disposent-elles-dune-forme-d-intelligence
?
2019-07-01 10:33:14 UTC
Je suis plutôt sceptique sur l'idée d"exception en ce qui concerne les émotions .
Carlène
2019-07-01 09:15:14 UTC
Non,

La plupart des êtres vivants (sinon tous) sont des êtres sensibles. Cette sensorialité leur permet des échanges permanents avec leur biotope et également entre individus de la même espèce.



La sphère émotionnelle agit dans un environnement neural extrêmement complexe en grande partie puisé dans l'inné, lors du développement embryonnaire.

A la naissance déjà le bébé se sert de ces processus conscients et préconcients qui vont très vite lui donner les outils de communication au monde du vivant (et notamment avec sa mère)



Le champ émotionnel est en lui-même une des premières intelligence de l'être, et une précieuse organisation primaire dans la communication au biotope. Essentielle à sa compréhension.



"Au commencement était l'émotion" disait Céline.

C'est une des plus justes pensées que j'ai trouvé sur le système sensible du vivant.
Arta
2019-07-01 09:14:15 UTC
Puisque vous parlez d'émotions je vous cite une phrase étonnante de S.Freud : j'ai perdu mon temps, la seule chose importante dans la vie, c'est le jardinage, rien d'étonnant à ce que le père de la psychanalyse ait eu cette intuition au soir d'une existence vouée à l'étude de la nature humaine, il formulait sans le savoir ce qui est devenu, près d'un siècle plus tard, un enjeu majeur de la pensée occidentale : comment reconfigurer entièrement notre relation au vivant, à la fois animal ou végétal !
?
2019-07-01 08:51:23 UTC
Tu penses que les gnous sont efficaces faces aux difficultés de la nature ou face aux prédateurs ?



Je m'en contre-fout de Konrad Lorenz et Nikolaas Tinbergen,



je pense par moi même et je ne comprend que ce que je peux étayer .



.Entre les êtres ( faune et flore ) qui peuplent la Terre il y a une différence de degrés , mais pas de nature , nous avons une origine commune et un A D N .
Georgy
2019-07-01 19:20:22 UTC
Les animaux ne réagissent-ils pas au danger et aux émotions ? Selon Spinoza, Dieu se réincarne dans la Nature et dans leurs déterminations, les hommes assument leurs liberté.
2019-07-01 09:37:02 UTC
l'homme n'agit plus par raison, mais par émotion...ce qui entraîne un tas de dysfonctionnements qu'on ne remarque pas chez les autre règnes ? ...
?
2019-07-01 08:19:42 UTC
du point de vue de la théorie Darwinique, c'est impossible ce que vous dites....



bonne journée



@les stimuli-déclencheurs sont évolué vers des systèmes plus complexes, c'est à dire, Lorenz et Tinbergen ont décrit des stimuli très particuliers qui déclenchent un comportement très particulier... un système émotionnelle plus complexe est capable à transformer un ensemble des stimulis divers (son, goût, sens, vue) dans des comportements tout divers... un système intellectuel arrive à transformer l'information en une forme directe (sans qu'elle doit être transformée encore par des sensoriels dans une information transformable) dans un comportement spécifique...



maintenant, un con-moraliste comme Kant peut faire une distinction hermétique entre un système émotionnelle et un système des stimuli-déclencheur sans doute... un homme raisonnable comme Darwin et Tinbergen (Lorenz a été attrapé par la déraison gravement) sait que l'un consiste de l'autre et qu'on n'arrive pas à faire une distinction absolue entre le moment où l'un est devenu l'autre...



bonne journée


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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