Question:
Peut-on désirer sans souffrir ?
Yahoo! France
2008-06-16 02:47:35 UTC
C'est l'un des sujets du bac philo sur lequel nous vous proposons de plancher aujourd'hui :-)

Les autres sujets philo du bac 2008 : http://fr.news.yahoo.com/afp/20080616/tfr-education-baccalaureat-f56f567.html
224 réponses:
Elysion
2008-06-16 03:03:01 UTC
Bouddha enseigna que la misère et la souffrance étaient l'oeuvre de l'homme lui-même ; que la concentration de son désir sur ce qui est indésirable, éphémère et matériel, était la cause de tout désespoir, haine et rivalité, et la raison pour laquelle l'homme vivait dans le royaume de la mort, le royaume de l'existence physique, qui est la véritable mort de l'esprit.
momo's
2008-06-16 03:18:03 UTC
Mon premier c'est désir

Mon deuxième du plaisir

Mon troisième c'est souffrir ouh ouh

Et mon tout fait des souvenirs



Alain Souchon : 20/20
?
2008-06-16 03:22:12 UTC
Jusqu’à Sartre, qui écrit dans L’Êre et le Néant que “l’homme est fondamentalement désir d’être” et que “le désir est manque”.

Le désir ne manque de rien



C’est une définition qui semble vraie, dans la mesure où très souvent, peut-être le plus souvent, nous désirons en effet ce que nous n’avons pas, ce qui nous manque. Une définition qui n’est que souvent vraie est une définition fausse. Définir le désir comme manque n’est donc juste que si, et seulement si, tout désir est manque. Or, il nous arrive très souvent de désirer ce qui ne manque pas... J’en donnerai deux exemples. D’abord l’appétit, et plus précisément le plaisir de manger de bon appétit. Il y a une différence entre la faim et l’appétit, que bien des dictionnaires philosophiques méconnaissent, comme si l’appétit aussi était un manque, comme si on ne désirait manger que lorsqu’on a faim, que lorsqu’on manque de nourriture ! Alors que l’expérience que nous avons de manger de bon appétit, c’est justement le plaisir de manger quelque chose qui ne manque pas, puisqu’on le mange, mais dont on jouit. Quand vous souhaitez bon appétit” à vos convives, cela ne veut pas dire que vous leur souhaitez de bien manquer de nourriture, mais au contraire que vous leur souhaitez de pouvoir jouir de la nourriture qui ne leur manque pas !



Deuxième exemple, la sexualité. J’ai grand peine à concevoir le désir sexuel comme un manque : c’est l’impuissant, la frigide ou le frustré qui manquent de quelque chose, pas les amants comblés et dispos qui sont en train de faire l’amour ! Si vraiment nous ne pouvions désirer que ce que nous n’avons pas, notre vie sexuelle serait encore plus compliquée qu’elle n’est... Faire l’amour, c’est désirer l’homme ou la femme qui est là, qui ne manque pas, qui se donne, dont la présence (non l’absence ou le manque) nous comble. Mon expérience intime de la sexualité n’est pas du tout du côté du manque ! Ou bien il faudrait penser que ce qui manque ce n’est pas l’amant ou l’amante, mais l’orgasme... Quelle tristesse ! Si c’était vrai, la masturbation ferait aussi bien l’affaire... Lorsqu’on boit un bon vin, ce n’est pas parce qu’on a soif, ce n’est pas parce que ce vin nous manque. Si je désire écouter Mozart, ce n’est pas parce qu’il me manque (le désir esthétique est très clairement un désir sans manque), c’est parce que je l’aime, ce qui est très différent.



La définition du désir comme manque me paraît fausse, puisqu’elle n’est vraie que souvent et qu’une bonne définition doit être vraie non pas souvent mais toujours. Platon et Sartre ont donc tort, et c’est heureux. Car si cette définition du désir comme manque était vraie, le désir nous vouerait à l’ennui et à l’insatisfaction. Si le désir est manque, je ne peux en effet désirer que ce que je n’ai pas. Or, qu’est-ce que le bonheur ? Platon nous répond (mais Kant dira la même chose) qu’être heureux, c’est avoir ce qu’on désire... Mais si le désir est manque, on ne désire par définition que ce qu’on n’a pas ; on n’a donc jamais ce qu’on désire, si bien qu’on n’est jamais heureux.
Arthur
2008-06-16 03:14:35 UTC
" C'est le principe des bonnes femmes qui ont toujours besoin d'acheter quelque chose. :) " dit Rémi



Quelle honte !!!



Les femmes seraient-elles donc les seuls enclines à consommer et à désirer ardemment des choses ?



Et les montres ? Les voitures ? Les places pour le foot ? Les tickets de karting ? Les cigares ? Les chemises Hugo Boss ? Les chaussures en cuir ? Les consoles vidéo ? Le matériel informatique ? Et tout le reste ? C'est pas du shopping de mec ça ?



Quel machisme ! Sous prétexte que les hommes n'achètent pas du maquillage et des robes, Rémi se permet de taxer les femmes de consumérisme.



Avant de parler de trucs de "bonnes femmes", il faudrait qu'il apprenne à se comporter honnêtement, comme un "bon homme" !
Konéko Kty
2008-06-16 02:57:53 UTC
...désirer sans souffrir...



Lorsque l'on est en état de désir, on est en état de tension, de sensation de manque

C'est la dissolution de cet état de manque qui provoque en partie de plaisir

De même, c'est l'impossibilité de réalisation du désir qui le transforme en souffrance

Il faut nuancer en ajoutant que

-dans certains cas, la tension provoquée par le désir est aussi agréable que sa réalisation, lorsqu'on sait qu'on va l'obtenir

-dans d'autres cas le désir peut se suffire à lui même (fantasmes) et est déçu lorsqu'il est réalisé (parce que sur évalué)





(attention à ne pas confondre désir et besoin)





mes souvenir de philo sont lointains (bac A, pourtant)

sujet que j'avais traité au bac avec jubilation : "Violence et vérité sont-elles obligatoirement incompatibles"
Brocoli
2008-06-16 03:06:21 UTC
Si seulement j'avais pu écrire sur ma copie :

"et ta soeur ?"
Bruno B
2008-06-16 03:16:27 UTC
y a pas un autre sujet?
Delighted
2008-06-16 03:09:49 UTC
"Une attente différée rend le coeur malade, mais la chose désirée est un arbre de vie quand vraiment elle arrive"



Voilà qui me paraît résumer la situation...
David C
2008-06-16 03:09:38 UTC
Tout bouddhiste vous répondra que nous. En effet, une fois obtenu ce que l'on désire, on risque de souffrir lorsqu'on le perd. On ne sera rarement au bout de nos peines.
Mr Je
2008-06-16 03:24:28 UTC
La souffrance est lieé au desir , selon que l' on obtient se qu'on desire rapidement ou non , plus on est dans l'attente plus on est dans la souffrance , qui prend differentes formes , la tristesse , la deception , l'anxieté etc..
anonymous
2008-06-16 03:19:58 UTC
Intro seulement.



Le désir est un sentiment qui relève de l'envie et de la volonté d'acquérir, un bien, une personne, une idée pour satisaire un rêve ou une impression. Un enfant désire une glace parcqu'elle est jolie et qu'elle va le rafraichir, et un homme désire une femme car il croit qu'elle va lui procurer du bonheur.

Le désir se traduit principalement de deux manières: soit on le garde pour soit et on n'essaie pas de le réaliser, donc on souffre en silence, en regrettant un hypoothétique bonheur. Soit on tente de le réaliser avec dans cette quête difficulté et douleur pour y acceder. Mais peut-etre l'accès à ce but, qui était impression positive au départ, n'est qu'une désillusion qui nous rend encore plus malheureux. Donc il est légitime de savoir si tout désir nous réduit à la souffrance. Et peut-on désirer sans souffrir?



annoncer le plan de son argumentation ensuite.
anonymous
2008-06-16 10:05:41 UTC
Le désire est comme un tronc d'arbre avec deux racines,l'amour ,et ,la haine,....l'amour attirera notre objet du dèsir..tandis que la haine le repoussera, nous avons deux forces en nous qui ne peuvent pas se separer,nous en avons besoin pour vivre..il suffit de bien les utilisés,tout en étant conçient que dés que nous avons quelque chose ou une ideé,ou un entourage même un compagnon..que nous aimerions nous rapprochés,nous entourés,il suffit de le désirer avec amour,c'est a dire l'imaginer, le sentir,le vouloir,le vivre d'abord dans son imagination,dans ses cinq sens si possible,ensuite quand il 'approchera, l'accepter,bon ou mauvais par la suite,ce qui est important,c'est de prendre conçience que nous l'avons voulu,si il nous plait ce désir on le garde,si non on le repousse avec la force de la haine,c'est a dire l'imaginer le plus loing possible,l'illiminer,le repousser,et mentaliser autre chose...donc ainsi oui nous pouvons désirer sans souffrir,il y a des régles a respecter,accepter ce qui nous arrive,et, se dire nous l'avons voulu,nous l'avons attiré,dans un couple le désire d'une autre personne que son partenaire,nous emmene a respecté d'autre loi,si il n'y a pas la bienveillance,l'aide mutuelle,le respect...nous somme confrontés a .........................
anonymous
2008-06-16 08:57:01 UTC
C'est juste une question de langage : on ne souffre pas de désirer mais parce que l'on a pas (par définition) ce que l'on désire. En d'autres termes c'est à partir du moment où le désire semble devenir impossible que la souffrance naît, mais le fait de désirer est jubilatoire, voire la concrétisation d'un bonheur pur. C'est plus un sujet de psychanalyse que de philosophie à mon sens.
Bruce P
2008-06-16 08:31:28 UTC
Souffrir, c'est mourir de façon éternel. Le désir, lui, est infini et éternel car reproductible dans le temps et l'espace. Le désir et la souffrance sont pour ainsi dire, indissociables. Le désir, c'est la Vie puis la Mort, une projection, une accélération de l'esprit dans le temps. La souffrance c'est La Mort puis La Vie, une décélération. Il y a basculement constant entre les deux en même temps, ils se contrecarrent... C'est mon sentiment. Sujet intéressant où l'on pourrait disserter pendant longtemps.
Baby Bou
2008-06-16 06:21:56 UTC
Je ne vais pas répondre à la question car ce que je lis me semble satisfaisant, je n'ai rien à ajouter.

Je voulais juste remercier Arthur pour son intervention.
Lisy47
2008-06-16 05:37:18 UTC
Voilà, moi j'ai planché 4 h là dessus ce matin alors, voici les grandes lignes de mon plan :

1 oui

si l'on comble les désirs naturels et nécessaires (=besoins vitaux), on ne souffre pas (cf morale épicurienne)

Stoïciens : ne désirer que ce que l'on peut atteindre

de plus désirs : moteurs de l'existence, guident chacun de nos choix

2 non

violence des désirs car objets du désir non illimités donc possibilité de se heurter à autrui qui devient un adversaire, phénomène accentué par les phénomènes de mode

de plus "désirer, c'est disposer en imagination d'une existence dont on souhaite la réalisation" l'imagination n'a pas de limites donc beaucoup de désirs sont impossibles à combler, cela engendre de la souffrance

les désirs non naturels et non nécessaires ne font qu'empirer notre situation et n'apporteront jamais le bonheur stable, juste des joies fugaces

si désirs non réalisés, déception qui peut conduire au pire (suicide,...)

3 une vie sans désirs parait cependant inconcevable

abs de désir signifierait une très grande sagesse

les désirs sont l'essence même de l'être humain, ils se renouvellent sans cesse (cf tonneau des Danaîdes)

si absence de désirs, stagnation, emprisonnement dans la fatalité de sa situation et donc pas moins de souffrances qu'avec les désirs



voilà, qu'est-ce que vous en pensez ?
Odalys
2008-06-16 05:26:31 UTC
Ok... Plus je lit, plus je me dis que j'ai foiré de chez foiré!! mais ca reste de la philo donc aléatoire (enfin c'est ce qui faut se dire hein!!)

moi aussi je l'ai passé ce matin en série es. et c'est le sujet que j'ai pris...

comme plan, j'ai fait:



I - OUI

- si on sait qu'on va obtenir qqch ms qu'on ne sait pas quand (on le désir tjr) l'attente n'est pas 1 souffrance; c'est juste que notre patience est mise a l'épreuve. puisqu'on sait que de tte facon notre désir sera assouvi...

- si on est TRES raisonnable (j'ai pris l'exemple d'un moine bouddhiste...)



II- NON

- désir=manque=souffrance

- l'impatience joue son role; elle est + ou - présente, mais des fois elle est limite insoutenable

- certtains vont dire, pour le meme désir, qu'ils souffrent , et d'autres non. La souffrance est tjr présente mais elle n'est pas forcémént consciente

- j'ai pris l'exemple de Chantal SEBIRE (cette femme atteinte d'une maladie déformante qui a demandé le droit a l'euthanansie, refusé donc suicide) . en attendant le verdict (qui représente le désir assouvi si il est positif)elle souffre et physiquement et mentalement.



Conclusion:

OUI et NON car déja ca dépend du degré d'importance du désir , mais + souvent oui...



voila voila, en esperant que ca me rapporte qq points qd meme...
M4rco3000
2008-06-16 04:04:01 UTC
Ils ont pas honte de faire chier des jeunes de 18 ans avec leurs pseudo-questions existentielles?!
desert2glace
2008-06-16 03:42:52 UTC
Hello ! Voila ce matin j'ai passé le bac sur ce sujet, je vous met le plan que j'ai suivi, dites moi ce que vous en pensez si vous le désirez !



La souffrance révèle t'elle un désir ?



I) Le desir s'accompagne toujours de souffrance

- Le desir revèle un manque

- A t 'on tjrs conscience de ce que l'on désir ?

-Le desir de vie/ desir de mort



II) Le desir peut faire souffir autrui

-Le desir de pouvoir

-Suicide egoiste de Durkheim

-La compassion



III) Mais l'objectif final du désir est la joie, et non la souffrance

-Joie lorsque l'objectif est atteint

-La vie = Permanence de désirs La vie c'est la joie...



Voila ! Merci
Tony
2008-06-16 03:31:47 UTC
Non on ne peut pas désirer sans souffrir car:

- soit ce désir n'est pas réalisable (s'ul dépend d'un élément extérieur comme une personne) et nul doute que la souffrance est là

- soit ce désir est réalisable (ne dépendant que de nous)mais alors comme le dit aristote, tout réalisation d'un désir entraine un nouveau désir encore plus fort, donc une souffrance (ou à tout le moins une DEPENDANCE, qui est une souffrance autoant physique que morale).



D'où la phrase sublime de Sénèque dans la Vie Heureuse (De vita Beata): " celui qui se contente de ce qu'il a est heureux".

En d'autre termes, ne pas être en état constant de désir (au sens "vouloir plus") mais savoir apprécier ce que l'on a, est une source de "non souffrance" ou de bonheur.
germain
2008-06-16 03:28:41 UTC
le désir se nourrit de son insatisfaction.
Alice X
2008-06-16 03:28:40 UTC
Le désir est par essence même insatable. Tout désir assouvi en entraîne imanquablement un autre, qui lui même assouvi sera suivi d'autres encore. L'homme est fait de manques et tente de les combler par la poursuite et la satisfaction du désir. MAis il faut là différencier les différents types de désirs. On entend souvent par désir, celui de la chair, de la gloire, de la fortune, de perfection. Seul le désir de ne pas souffrir pourrait nous mener vers le bien être, mais celui-là, il est propre à chacun de nous et touche à quelque chose de plus spirituel.
Pascal B
2008-06-16 03:21:54 UTC
l'absence de désir serait il alors source de plaisir? selon épicure pour vivre heureux écarter toute souffrance...
philippe g
2008-06-16 03:18:26 UTC
évidemment!

dites moi, monsieur le correcteur du bac, ne désirez vous pas donner de bonnes notes? ce désir en lui même est-il une souffrance?

ou bien la souffrance est-elle simplement le sentiment relatif dû à une possible issue du désir; l'impossibilité de donner une bonne note...

J'aurais formulé la question différemment.

cependant cela offre une foultitude d'interprétations du sujet, voilà qui est amusant.
princessaphir
2008-06-16 03:06:10 UTC
ET.... Faut répondre en combien de lignes ? :-)
BEVIS
2008-06-16 10:46:44 UTC
MAIS NON !

Désir rime avec plaisir !

Rien qu’un exemple :

Je désir devenir un grand peintre

Je sais bien que mes chances sont maigres (un peu plus maigres que celles de gagner au loto selon mes calculs)

Mais la route qui mène à ce but est formidablement délicieuse !

Quel plaisir d’apprendre ! Quel plaisir lorsque je me vois progresser !

Il n’y a rien de déplaisant dans le désir, si l’on sait goûter à toutes les joies qui accompagnent le chemin de son assouvissement.
URBANI A
2008-06-16 10:14:57 UTC
Désirer, le sujet est bien vague.

S'il s'agit de désirer par luxure, désirer pour s'enrichir matériellement ou pour tout autre chose qui serait du domaine d'obtenir un "plus" qui toutefois pourtant ne serait pas obligatoirement vital, je pense que le mot souffrance serait mal approprié.

Par contre, désirer par amour, désirer quelque chose de vital comme la santé pour un être aimé, pour soit, désirer pour vivre au moins humainement, désirer "la" justice etc... alors là, je pense que l'on peut considérer que le manque serait souffrance.

Bien sur c'est trés résumé et seulement mon avis
anonymous
2008-06-16 08:54:20 UTC
désirer c'est commencer à souffrir déjà...........

la souffrance benigne fait partie integrale de la vie de l 'homme, tout ne peut être obtenu que par une certaine souffrance fût elle inconsciente.....la vie même est source de souffrance dès le départ.
Kap'tain RusKoff
2008-06-16 05:10:54 UTC
oui mais non, comme à toutes les dissertes...^^
anonymous
2008-06-16 03:56:09 UTC
Bien sur qu'il est possible de désirer sans souffrir a condition d'être fort psychologiquement.

Il existe plusieurs degrès de souffrance, mais tout dépend de ce que l'on désire et surtout avoir de la patience car tout ne nous est pas acquis vite et facilement.En amour cela est plus difficile a gérer car notre coeur souffre , mais certaines personnes font un travail sur sur elle même et souffrent moins ou pas du tout.

Pour conclure la souffrance fait partie de nous, notre vie, de notre façon de voir les choses.La souffrance rend plus fort dans les futurs épreuves et désirs.Sans souffrance on serait malheureux bien même plus que de souffrir en désirant quelque chose ou quelqu'un.
allya
2008-06-16 09:43:12 UTC
SVP sujet suivant.

Je n'ai jamais rien compris à la philo et je n'ai vraiment pas envie de m'y intéresser.

C'est pour moi du n'importe quoi.

ils ont bien du mérite les étudiants qui ont planché sur ce sujet

.bon courage pour la suite
Irame
2008-06-16 08:14:50 UTC
De par mon expérience et quand je fais un retour sur ma vie, je dirai non : on ne puis désirer sans souffrir. peut être d'autres peuvent désirer et désirer sans connaître la souffrance mais quand je l'imagine, je trouve que c'est un peu irréaliste.

parfois même on a envie de retrouver cette souffrance une fois le désir est assouvi car sans désir et sans souffrance on s'ennuie...
Martial3
2008-06-16 06:27:10 UTC
La question demande que l'on expose à minima :



- ce qu'est le désir

- ce qu'est la souffrance

- ce qu'est la satisfaction d'un désir

Et c'est cela qui sera noté...



C'est d'abord de cela qu'il faut parler avant de raisonner...

Toujours expliciter les concepts avant de discourir !
Jean-Francois V
2008-06-16 05:49:09 UTC
Le désir renvoit à l'étoile, de-siderius,l'on est donc "sidéré" par l'objet du désir, qui, pour rester tel, a besoin d'être aussi inaccessible que le corps céleste auquel celui qui désire l'assimile : assouvir son désir, c'est ôter à ce qui était désiré son aura, sa magie cosmique...Or, si pour garder intacte sa force d'attraction, l'objet du désir doit maintenir le soupirant dans la frustration de l'inassouvi, alors oui, désir rime avec souffrir...Douleur douce, suave même, comme celle que décrit sainte Thérèse d'Avila, et qui transparaît si bien dans l'oeuvre du Bernin, dans l'église Santa Maria della Vittoria à Rome, où l'on voit la sainte "transverbérée" par le Verbe divin, renversée en arrière, sous l'oeil goguenard d'un ange aux allures d'éphèbe qui lui brandit une flèche si curieusement phallique...

Oui désir-transport, désir-transe,désir-brulure, désir qui s'évanouit sitôt que la catharsis, l'acte libérateur de l'obtention de l'objet désiré relègue la douloureuse tension de l'inassouvissement dans un passé déjà nostalgique.

Ainsi que le décrivait saint Grégoire de Nysse, le désir est une ronde sans fin,un phénix qui renaît de ses cendres à chaque satisfaction.

Alors quoi? Que faire? Renoncer au désir, à la manière stoïcienne ou bouddhiste? C'est certes s'épargner la douleur, mais aussi se priver du plaisir...Ou bien peut-être placer l'objet de ses désirs soit dans quelque d'inatteignable en soi (Dieu, par exemple, but ultime"épectase" de Grégoire), soit, au contraire dans des objets si variés et si courants que la satisfaction devient facile et facilement renouvellable : c'est la beauté d'un ciel au matin ou au couchant, la grâce d'un visage, la fraîcheur d'une brise dans d'épaisses frondaisons.

Tout peut être désir, rien ne peut être douleur, à condition de bien choisir.
patrick o
2008-06-16 05:28:30 UTC
On désire quelque chose, en générale accompagnée d'un verbe qui va définir l'action: "je désire m'acheter un terrain qui me plaise pour y construire une maison". Quand? Où? Combien? Le "désirant" ne le sais pas précisement, dans 1 mois, 20 ans? Ce désir est un souhait qui prendra consistance avec le temps, relève de l'imaginaire.

" Plus tard je désire traverser l'Atlantique en cerf-volant en écoutant Miles Davis". Pourquoi pas? Tout est possible au niveau du désir. C'est un rêve éveillé qui estompe les aspérités du quotidien.

Un nuage rosé sur la grisaille des jours qui passent.

Un nuage qui peut changer de forme, de teinte. Mais il est présent, un réconfort pour l'esprit qui l'a créé.

Objet de désir. Presque inaccessible, ce qui en fait son charme.



On désire une personne, " c'est une jeune fille écervelée, mais si désirable". Cyrano de Bergerac désire Roxanne sa vie entière sans l'avouer. Désir inavouable, précieux. Les sens sont en éveil mais sans action. On hiberne ses sentiments. Aujourd'hui cette notion d'amour inaccessible fait sourire, mais aux siècles précédents elle était une source inépuisable pour les auteurs romanesques.



Plus l'objet de son désir est inacessible plus on s'y complait.

Plus il est lointain, plus on le désire. D'un désir coloré d'une touche de masochisme.

Souvent plaisir dans la souffrance.



Souffrance n'est pas douleur.

Désir, pas passion.

Alors que la passion, dévastatrice, ravageuse, dévorante, enflammée, déchaînée, s'apparente à un cataclysme incontrôlable qui pulvérise les digues de la raison, le désir fait

figure d'enfant sage.

Une souffrance "oui, mais pas trop quand même".
nanette
2008-06-16 05:25:09 UTC
Non, car le fait de désirer résulte du non assouvissement de quelque chose, d'un manque ou d'une recherche profonde, sentiments qui sont l'essence même de la souffrance.

Car entre le moment où nous désirons et celui ou nous atteignons enfin notre but ou possédons enfin l'objet de notre convoitise, tant d'attente, d'hésitations d'incertitude donc, que de souffrance. Le désir est aussi parfois, accompagné de rêves et d'espoir, sentiments qui nous laissent toujours à la merci de désillusion donc toujours et encore de souffrance. On peut aussi désirer l'impossible, alors dans ce cas nous devenons souffrance, car rien n'est plus douloureux que de rester suspendu indéfiniment à son rêve...
alexandra
2008-06-16 05:20:29 UTC
Désirer quelque chose c'est avoir envie de posséder cette chose et à partir de ce moment on est dans un état de dépendance, de tension qui ne sera résolu que lorsque ce désir sera satisfait. on peut répondre a ce sujet par oui et par non. non lorsque la chose désirée est facile a obtenir ,lorsque sa réalisation ne demande pas beaucoup d'efforts. oui parcequ'il y a de ces désirs qui ne sont pas faciles à réaliser. Désirer quelque chose peut etre synonyme de souffrance lorsque ce désir n'est pas réciproque et dans ce cas peut tourner à l'obssession et devenir une hantise.
anonymous
2008-06-16 05:11:28 UTC
Tout dépend de l'objet de notre désir et de la nature de celui-ci. On doit faire la différence entre désir, envie et convoitise.

Peut-on désirer sans souffrir ? Non, je ne crois pas...car pour moi le désir va de pair avec l'amour et il n'y a pas d'amour sans souffrance.
PATRICK D
2008-06-16 05:10:54 UTC
Idiot ou Fou (?!)



Je suis ce que l'on appelle un"Sénior" j'ai vécu tellement d'histoires d'amour que j'en avais perdu les goûts et saveurs ... l'essenteil m'est revenu en pleine figure alors que naturellement je ne m'y attendais pas ou peut être plus du tout (?!) ...



Si souffrir de mon désir (en l'occurence d'une Femme) est ainsi, alors je sais qu'aujourd'hui je ne pourrais plus aller vers d'autre existense que celle qu'elle me fait découvrir.



Cherchant encore plus loin et me remettant en question sur mes certitudes je laisse parfois une place à d'autres incertitudes tout en me demandant si une certaine souffrance aux relents de masochisme ne feraient pas partie intègre de ma relation amoureuse, et pourquoi par exemple et dans ce sens ne devrais je pas lui demander de ce graver d'elle même dans mes chairs pour la fin de mes temps.



Je l'aime ! je souffre de chacune de ces absences ! ...



Désirer et souffrir sont à mon avis indissociables.
Nicolas L
2008-06-16 05:07:40 UTC
reponse en 2 - 2 : oui si on désire des choses positives pour autrui, c'est vertueux et non égoiste donc ca rend heureux
theonewho
2008-06-16 05:05:50 UTC
non, car on souffre de désirer
guarines c
2008-06-16 04:58:34 UTC
Non, c´est la seule possibilité, d´être humain....
anonymous
2008-06-16 04:50:38 UTC
Moi j'ai pris le texte sur la démocratie de Tocqueville (il pense, comme moi, que se plier obligatoirement aux décisions de la majorité n'est pas un bon plan, car, comme chacun le sait, la masse est conne à bouffer du foin).



ROFL
Roman66
2008-06-16 04:50:27 UTC
Majestic, c'est bien sympa ce que tu écris, mais je crois que là t'es légèrement hors sujet... qu'est-ce qu'on en a à foutre de ton Bouddha????
houligouli
2008-06-16 04:22:16 UTC
qu' est ce que désirer?

n est ce point une composante essentielle de la vie?

et souffrir?

n est ce point un composant hélas inévitable de cette meme vie?

si l'on répond par l affirmative à ces toutes tites questions, peut etre que, meme si on le désire, on n'arrivera pas à eviter de souffrir en désirant

ah, la titillante souffrance de l attente....

et puis le creux à l estom quand le desir n est plus,

le regret du désir envolé

les souvenirs de desirs trop vite assouvis ou génants

politiquement incorrects?
SOUMANO N
2008-06-16 04:04:04 UTC
En définissant le désir comme étant un envie d'obtenir quelque chose. Il ne saurait possible sans peine. ce qui sous entend qu'on a rien sans peine.

Désir = ambition= volonté= appétit= soif= inclination= penchant= attirance= besoin= tentation= caprice= fantaisie etc..

Ainsi, vous seriez d'accord avec moi qu'aucun de ces mots ne peut être obtenu sans souffrance !.....................

l'épicurien n'a t -il pas une conception du désir ?...........
gambargo
2008-06-16 03:54:53 UTC
le désir est le chemin de la souffrance sans elle ne serait être la souffrance.

le désir est une aspiration au meilleur et a l'idéal qui serai enfin du compte une raison d'être.

l'lorsque on parle du Désir c'est vouloir atteindre le paroxysme de l’idéal humain qui le guide vers le plaisir eternel de l’ego les bouddhiste parle de nirvana, les musulmans soufiste parle de fana et les communs de mortels parle de jouissance et de bien être.

Toutefois, il est impératif sauf exception rarissime que les êtres trouvent le plaisir et la sérénité et la joie de vivre sans souffrance.

Peut être que la souffrance humaine n’est autre que le dot obligatoire a payer pour retrouver le plaisir éternel…

Les religions monothéistes (judaïsme, chrétienne et musulmane) disent toutes que l’homme été au paradis la ou on peut assouvir nos désirs sans limite ni fatigue ni souffrance et a cause d’un pécher on est sur la terre pour souffrir en espérant que cette souffrance sera congratulé par le retour au paradis le lieu de toutes les désirs
Devil May Cry
2008-06-16 03:51:54 UTC
Le prince Gautama Siddharta, alias Bouddah pour les potes a réfléchis à la question il y a un petit moment, voici sa réponse :

"La naissance est souffrance, la maladie est souffrance, la vieillesse est souffrance, la mort est souffrance, être uni à ce que l'on n'aime pas est souffrance, ne pas réaliser son désir est souffrance. En résumé, les cinq éléments constituant notre être sont souffrance. Voici la Noble Vérité concernant la Cause de la Souffrance : C'est cette soif (désir) qui conduit de renaissance en renaissance, accompagnée par la convoitise et la passion, cette soif qui, ici et là, est perpétuellement en quête de satisfaction, la soif de vie individuelle et éternelle dans ce monde ou dans un autre. Voici la Noble Vérité concernant la Suppression de la Souffrance : C'est l'annihilation de cette soif, le rejet, la libération du désir."
hocine b
2008-06-16 03:49:18 UTC
ON SOUFFRE MOINS SI ON NE PREND PAS NOS DESIRS POUR DES REALITES !
CHINO D
2008-06-16 03:37:04 UTC
Le desir est un sentiment de manque, de besoin que l'on ressent, par opposition à la souffrance qui est liée à un événement ayant survenu où un changement inapproprié et rapide dans la vie d'une personne.

Aujourd'hui on peut s'interroger sur la relation entre le desir et la souffrance, l'un entraine t'il automatiquement l'autre ?.

Dans un premier temps nous verrons que le desir est synonyme de souffrance dans bien des cas comme lors du désir d'autrui.

Nous aborderons dans une seconde partie le fait que désir et soufrance ne s'accordent pas necessairement.



Le desir c'est l'envi le besoin de détenir et de possèder il y a plusieurs phases, le désir entraine dans un premier temps le rêve, ensuite une certaine monotonie s'il n'est pas comblé avant de se transformer en souffrance, c'est bien souvent le cas en amour.

Pourquoi la souffrance, car le desir se transforme en une remise en question de la personne qui n'arrive pas à comprendre la raison de sa non satisfaction.



Le desir n'est pas forcément synonyme de souffrance, il peut entrainer le reve, le joie et être une des raisons de vivre d'une personne. le désir d'être regarder, comme dans le narcissisme de l'homme, où l'admiration d'autrui qui sont des choses désirées par l'homme et qui le motive dans sa vie quotidienne.



Au final on peut dire que désir et souffrance ne s'accomodent pas toujours, le désir peut s'opposer complétement à la souffrance tout dépend de la facon dont il est percu et vis versa.
anonymous
2008-06-16 10:37:50 UTC
ca depen ce keu tu veu.

si tu veu une barre de choc, alor tu va pa souffrir bcp.

si tu veu te marier avec christiano ronaldo, oui, clair keu tu va souffrir. ou coucher avec la pute tenniswoman, tu va en chier de toute maniere.
maggiejolie59
2008-06-16 09:15:21 UTC
Balzac, la peau de chagrin: "vouloir nous brûle et pouvoir nous détruit."
phillipe v
2008-06-16 07:37:35 UTC
Moi j'ai passé mon épreuve aujourd'hui mais en Série L ^^

Mais ce sujet de ES est assez simple pour moi...



Avant tout chose il convient de distinguer le désir, c'est à dire un manque donc c'est recherche de nouveautés, changer nos habitudes, c'est une évolution, " le désir du nouveau "... car le désir c'est ce que nous ne possédons pas encore et cela nous attire ( Homme naturellement attiré par l'inconnu ).



Faut ajouter qu'il faut trouver la juste mesure dans le désir, c'est à dire ne pas accéder dans l'ubris qui est le désir excessif... " le désir est un attrait que l'on subis " ( Cf Spinoza )...
Bodo V
2008-06-16 07:35:42 UTC
La bonne réponse dépend de ce que l'on a appris sur le sujet à l'école auparavant, et donc ce que le prof a envie d'entendre (ou de lire).

La question en elle-même est complètement conne, car la réponse dépend du cas par cas, et du tempérament de chacun .
keitaroseb
2008-06-16 06:53:01 UTC
J'ai déjà donné ce matin non merci mais bonne chance bosser bien sur ce sujet.
ouedcyr
2008-06-16 05:42:51 UTC
Le désir est une sensation qui exprime un manque de quelque chose en soi même et ce manque crée un effet désagréable tant qu'il n'est pas acquis. Mais delà à dire que le désir est source de souffrance no! Car un désir peut nous apparaître comme un rêve qu l'on veut réaliser de bon coeur.
dellomm
2008-06-16 05:18:13 UTC
beaucoup on répondu en parlant de désir sexuel...

Moi je voudrais dire que le désir n'est pas que dans ce domaine.

Par exemple, quelqu'un désir avoir une belle maison, une belle voiture, une vie confortable. Pour y arriver, il lui faudra surement beaucoup de sacrifices, d'efforts qui le feront souffrir à des degrés différents.

En fait, plus le désir est grand, plus l'effort doit etre grand et donc plus la souffrance sera grande, que le désir soit ou non réalisé d'ailleurs.

Mais l'echec fait parti de la vie, et tout le monde ressentira un jour ou l'autre cette souffrance.

Alors, peut-on vivre sans désirs?

je pense qu'il suffit juste d'arreter de désirer des choses inaxéssibles, et cultiver le contentement, savoir se satisfaire de petites choses.. et cela dans tous les domaines .
phoenix_blue13
2008-06-16 05:17:26 UTC
Tout dépends de l'intensité du désire et ceux pourquoi nous avons ce sentiment. Parfois le désire est tellement ardu et intense, qu'il est difficile de resister contre le désire et alors il nous fait souffir. Par exemple on souhaiterais obtenir une chose un objet que lon convoite depuis très longtemps mais par manque de moyen ou de temps il nous impossible de l'obtenir, et dans ce cas on souffre de ne pas pouvoir l'atteindre. D'autre fois le désire est autre que matèriel. C'est un désire amoureux. Pourfois on désire aimer une personne mai celle ci ne nous aime pas et dans ce cas là on peux souffifre voir même devenir foux. Le désier ces bien car il nous permet de nous pousser pour obtenir ce que lon veux mais parfois il est dangereux, il nous fait souffrir car on désier trop ce que lon à pas, on envie toujours celui qui a plus que nous.
David Jaar
2008-06-16 04:48:49 UTC
On peut désirer sans souffrir, si le désir reste un désir et ne se transforme pas en jalousie, en envie.



La souffrance n'est pas un fruit du désir, car celui-ci peut être satisfait, et ce que l'on satisfait ne fait pas mal, bien au contraire rend heureux!



Un désir non contenté, sans mesure dans le temps, car tout ne peut pas, dans ce bas monde, être obtenu tout de suite, peut se changer en jalousie ou envie, ces deux frères jumeaux, qui sont les enfants de l'égoïsme, et reste sur sa fin, donne mauvaise conscience, et comme personne n'ose avouer qu'il est jaloux, il mettra un cache, un protection pour sa jalousie: le mépris!

C'est pour cela que quand quelqu'un vous méprise, ne vous posez pas la question de savoir pourquoi il vous méprise, mais posez-vous celle de savoir pourquoi il est jaloux!

La jalousie existe sous beaucoup de formes: l'autre a plus, l'autre diminue la distance entre sa possession bien plus grande que la sienne et la mienne, mais même de ne pas vouloir que l'autre réussisse simplement!

Il n'existe pas d'équivalent en français, mais dans la langue allemande on nomme cela : " Missgunst " On ne veut que l'autre se porte bien!
hamou B
2008-06-16 04:41:44 UTC
Le désir en lui même nécessite des sacrifices. Désirer c'est vouloir quelque chose, et pour l'atteindre il faut soufrir ou faire soufrir l'autre. Que ce soit en amour, dans la vie professionnelle, ou tout simplement désirer un bonbon par exemple alors qu'on n'a pas les moyens de se l'offrir. Et quand on ne peut se l'offrir ce bonbon parce qu' qu'on est honnête, qu'on véhicule un certains nombre de valeurs familiales qui nous empêchent de voler ou de mendier, alors ce bobon nous le regarderons de loin, avec envie mais sans pouvoir le gouter. C'est une forme de soufrance intérieur
anonymous
2008-06-16 04:29:31 UTC
La souffrance n'intervient que si l'objet du désir est inaccessible.
mohamed K
2008-06-16 04:06:19 UTC
Je souffre de voir souffrir des jeunes sur la souffrance.

Mohamed
Cruiser
2008-06-16 04:03:45 UTC
Le désir, c'est le désir du désir de l'autre. (J. Lacan)





La liberté de celle ou celui que l'on désire. C'est toute la beauté du désir. C'est ce qui nous rend impuissant, mais ce qui nous donne aussi de l'espoir.
sire_concy
2008-06-16 04:01:26 UTC
Sujet creux. Sur le sujet on peut tout dire et son contraire.



Par exemple clemenceau : "le meilleur moment dans l'amour, c'est quand on monte l'escalier"

Ou l'inverse, le boudhisme qui prône l'abandon de tout désir afin de ne pas souffrir.



De manière plus générale, on constate que la philosophie semble aujourd'hui un peu dépassée. Sur l'objectif qu'elle poursuit, comprendre les ressorts de l'esprit humain, elle subit la concurrence implacable et tranchante des techniques d'exploration modernes du cerveau humain.



Quel dommage d'ailleurs. Encore un peu de poésie qui fout le camp
samael
2008-06-16 04:00:30 UTC
Si je désire partir en pleine épreuve de philo, je pense que je vais souffrir....

Si je désire beaucoup travailler et réussir mon épreuve de philo, je ne devrai pas souffrir.

Donc désirer ce qui est "politiquement" bien permet de limiter la souffrance. Sortir du lot par conviction amène à souffrir et augmente le risque d'erreur.

Mais c'est aussi la base de l'évolution.

L'évolution se fait donc en souffrance. Pas toujours heureusement (ce qui laisse les vocations se décider).
Slurp
2008-06-16 03:53:32 UTC
Moi G mis:

Oui--> désirer c'est évoluer, il améne à la jouissance lorceque l'objet désiré et atteind et même s'il ne l'est pas,il peut avoir engendré un fort éffort, et donc créé une dignité.

Non--> même lors d'une satisfaction, le désir suscite à un moment ou un autre de la frustration, il naît souvant un désir de l'impossible, un désir irrationnel ou autre faisant souffrir

Synthése--> le désir naît d'une imperfection humaine, d'un manque de quelque chose qu'on a pas eut, qu'on a pas ou qu'on a perdu. Deslors le désir se fcalise sur des choses dont on a pas nécessairement besoin. Le désir naît d'une souffrance et en créait forcement une autre car passer de désir en désir ne résolu en rien la souffrance réelle
anonymous
2008-06-16 03:52:06 UTC
Ce sujet montre à quel point il est en vogue d'aimer, de souffrir. Que ces considérations sont surmédiatisées et devenues le centre de la vie de chacun.

On consomme, on aime, on jette, on se fait jeter, on n'a pas ce qu'on désire, on en veut plus.



Résultat, tout le monde est malheureux... sans raison particulière. Mais que faut-il donc pour que nous puissions prendre conscience que le bonheur est subjectif ? Que nous n'avons pas forcément besoin de souffrir pour avoir droit à la plénitude ?
anonymous
2008-06-16 03:41:04 UTC
non et oui car le désir passe souvent par la jalousie il en vient meme jusqu'à la mort . quand on parle de désir on a l'impression de parler de souffrance tant qu'il n'est pas assouvi.

mais il permet aussi de ce dépasser soi meme . Sans désir la vie ne serai pas la meme car cela procure du plaisir lorsqu'il est assouvi .
Anna
2008-06-16 03:40:17 UTC
Le désir est comme un fantasme, il nous fait rêver donc il nous procure du bien mais dès que nous en sortons il nous fait souffrir car il est irréel
fock59
2008-06-16 03:27:45 UTC
Est ce que le désir = la souffrance?



Moi je pense que le désir est une souffrance puisqu' elle est un obstacle au bonheur (le désir peut être une insatisfaction, un manque) alors qu'elle peut ne pas être une souffrance, dans le sens ou elle peut être une quête au bonheur.



Voilà, en tout cas c'est ce que j'aurais mis, mais comme ça fait 4 ans que j'ai eu mon bac......
joachim o
2008-06-16 08:06:08 UTC
le desir est une chose que l'homme a inventer pour se procurer de la jouissance ! souffrir est une chose que l'homme espere pour mieux jouir du bonheur qu'il espere ressentir dans sa vie de misere ; sans souffrance l'homme est malheureux car incapable de jouir. comme disait La Rochefoucauld " avant que de desirer une chose fortement, il faut examiner quel est le bonheur de celui qu'il a possede"

on ne peut souffrir en desirant , car si le desir est souffrance, la jouissance est la mort ; "le desir est à la passion ce que la plaisir est au bonheur, mais le desir devient souvent passion et nul plaisir n'est encore devenu bonheur "saadi
mircea l
2008-06-16 06:29:36 UTC
la petite filles aux allumetes - la pitie, la culpabilite qui nous tourmente l'esprit, la fille qui fait semblant de souffrir :) et notre coeur qui s'emballe, les souvenirs d'une jeunesse orageuse -rien n'est parfait donc la vie est belle :)

je suis roumain et je ne parle francais tres bien
simpson.0001
2008-06-16 06:19:25 UTC
du fait de notre nature, même si on est comblé des besoins vitaux, on est insatiablement en désir perpétuelle de quelque chose ou de quelqu'un par notre manque de ce contenter des choses acquises est dites essentielles (bien qu'en faite peu de choses le sont réellement).

donc même si sur l'instant on désirs (quelque chose ou quelqu'un) et qu'on l'obtiens, la souffrance ( ou la frustration serait plus juste) engendré fini par s'atténuer mais elle est vite remplacé par autre choses qui nous obséderas et le cycle continueras car c'est la nature* même de l'homme d'etre continuellement insatisfait



* la nature oui, mais également notre environnement de chacun de nous est surtout la société dans laquelle nous sommes tous joue un rôle considérable dans ce processus. un exemple: depuis quelques années on remarque que les divorces augmentes sans cesse dans les deux ans qui suivent le mariages.
anonymous
2008-06-16 06:05:18 UTC
Bonjour,

Oui ! ces deux actions ne se mettent en interaction si les paramètres de distances , d'identité du "moi" , du sens de la chronologie "désir" et "souffrance" ,n'ont pas été dépassés par la "réciprocité" de l'objet du désir .



L'idéal serais d'aimer et d'etre aimé : dans ce cas nous pouvons désirer sans risque de souffrance , bien sur en tenant compte des sentiments comme la jalousie ,qui peuvent ponctuellement remettre en question la relation du désir.



aimer et ne pas etre aimé , là le risque de souffrir en désirant augmente sensiblement , c'est le cas d'une relation amoureusement platonique ou l'etre désiré n'a pas les memes sentiments envers vous ,cela génère une souffrance sentimentale ou l'exigence n'est pas assouvie par le refus systématique de l'etre "aimé" , il y a un manque qui n'est pas justifié physiquement , soit par l'absence , ou le désir de voir simplement l'etre aimé , ce désir est mal vecu puisque la personne se heurte à des refus ou des prétextes qui augmentent l'etat sentimentale de la personne.



Etre aimé et ne pas aimer ,la aussi le désir se fait sans risque de souffrance , mais il faudra accepter les sentiments sincères et réels de l'autre.



Bien sur ces relations ne sont fonder que si les personnes se frequentent dans un temps plus ou moin long

les relations d'un soir sont souvent tres prisés par ceux ou c'elles qui aimerais désirer sans vouloir avoir des sentiments , les relations sont seulement physiques mais les désirs sont bien réels .



si en désirant ,il y a une contrariété alors le risque de souffrance est bien réel , la personne en n'extériorisant pas ces sentiments ,souffre intérieurement , l'objet du désir n'est plus à sa portée , elle n'a plus de pouvoir sur cette personne , la froideur de son etre calculateur est atteint par la "distance" de l'objet du désir ,cela engendre souvent des envies de vengences meme si la personne doit" travestir" ses sentiments , elle n'a alors qu'un seul but :avoir ce qu'elle désire .

les relations "virtuelles" sont parfois une dérision des sentiments , normalement il ne doit pas y avoir de sentiments en se servant avec internet d'un clavier et en etant en face d'un écran , mais il peut y avoir des réactions ou les sentiments peuvent naitrent par le biais de discutions via un salon de t'chatte ou un forum ou une méssagerie par exemple , cela est peut etre un des maux de notre temps .



je souhaites pour ma part tout le bonheur à tous et toutes , et que les manipulations s'il y a lieu du bonheur de deux personnes n'entravent pas les plaisirs , la flèche de cupidon n'est que l'engrais des relations amoureuses entre un homme et une femme .

La jalousie d'un fou dans un échiquier n'est percevable que par le joueur observant l'ensemble de la situation.



Oui je parles du concept d'une tiers personne qui serais la cause inibitoire des désirs et envies de deux personnes qui s'aiment .

Oui nous pouvons désirer sans souffrir ,mais il faudrait savoir ne pas souffrir.

Autre sujet:

Désirer la mort sans souffir : c'est possible encore faut il la désirer .



salut .
Adam A
2008-06-16 05:56:44 UTC
La question posée semble établir une relation d'essence entre "désirer" et "souffrir". Or, en lui même, le fait (ou l'acte) de désirer est une grosse source de plaisir, de contentement. Il faut donc, faire un premier travail de décantation du sujet. En effet, ce n'est pas le désir qui provoque la douleur, mais l'insatisfaction, l'impossibilité d'accéder à l'objet du désir.

Cette question semble être en lien avec les positions des Ecoles qui enseignent qu'il est impossible d'atteindre au bonheur. Selon cette doctrine, l'on serait incapable de trouver l'objet absolument et perpétuellement bon, plaisant, en raison de l'usure, de la routine qui fait qu'on finit par déplacer l'intérêt.

Pourtant, l'on expérimente chaque jour qu'on a du plaisir à désirer : le désir de désirer ne change jamais; il est toujours bon. Il ne faut pas pénaliser l'humanité à cause de quelques cas où l'on a perdu le...Nord. A bien faire l'analyse, on finit par se rendre compte que ceux qui perdent le goût (à/de) confirment bien qu'ils ont encore un désir : que le monde soit autrement qu'il l'est. Ce qui, honnêtement, semble se réaliser (du dehors) que pour de rares cas. Ne plus avoir du goût correspond en fait à baisser les armes, ou à vouloir l'impossible.

On peut bel et bien désirer sans en souffrir, ou tout au moins préférer l'instant de cette jouissance à l'éternité de souffrances qui peuvent en suivre.

Mais c'est le souhait général que le bien soit éternel et le mal plus bref que l'éclair, on sous estime toujours le bienfait général qu'une seconde de plaisir induit dans la vie d'un homme.

Sans l'effort, la souffrance, la peine... "rien de grand" n'aurait pu être "accompli".
sevy
2008-06-16 05:18:13 UTC
Qu'est ce que désirer ? il s'agit de répondre d'abord à cette question avant de savoir si ça fait souffrir ou pas. Désirer quelqu'un cela peut faire souffrir si cette personne elle même ne semble pas savoir que vous existez. Mais beaucoup d'autres désirs comme un morceau de chocolats ou simplement une demande de service, peuvent être satisfaits facilement et sans faire souffrir pour autant.

Donc pour en revenir à la question que j'ai posée, désirer à beaucoup de synonymes en français : vouloir, avoir envie de, souhaiter, avoir besoin de... Tout dépend de la nuance du désir, surtout s'il ne peut être satisfait...
GODEFROY I
2008-06-16 05:04:55 UTC
On peut désirer sans souffrir,quand on a un objectif précis,on peut y aller sans beaucoup de peines,je désire porter mon pantalon qui se trouve dans ma Garde-robe là j'y vais sans problème, comme on peut aussi souffrir avant d'avoir ce qu'on a besoin je veux aller aux États-Unis moi qui se trouve en Afrique il y a un processus à faire les documents qu'il faut avoir, ce qui est fréquent dans beaucoup de cas
meebbles
2008-06-16 05:03:08 UTC
Désir (nom masculin) : Envie d’obtenir, d’avoir quelque chose.

Souffrir (verbe transitif et intransitif) : Eprouver une douleur physique ou morale.



1 - Le fait d’avoir envie de quelque chose doit-il toujours être extrême ? Qu’est-ce que cette société de consommation manipulée par des médias tendant toujours à pousser le désir jusqu’à son paroxysme pour provoquer la frustration, et qui se pose des questions pareilles ?

Oui, j’admets, dans beaucoup de cas et dans le contexte actuel, le désir mène bien trop souvent à la souffrance parce que peu de gens arrivent à voir le côté positif d’une absence, d’un manque… Et puis ce n’est juste pas le but de ceux qui tirent les ficelles de notre belle société.



2 - La peine causée par la réalisation d’un désir parce qu’elle découle d’une déception par rapport à des attentes idéalisées n’est pas une souffrance due au désir en soi mais bien à la mauvaise appréciation d’une finalité par celui qui désire.



3 – Deux exemples de plaisir découlant du désir :

Je veux un beau château, je me l’imagine, échafaude des plans, rêve à comment je le meublerais… Et je trouve cela stimulant et agréable. Bien sûr, je n’ai pas les moyens d’avoir un château, j’en suis parfaitement consciente et je l’assume. C’est un désir qui restera inassouvi et pourtant je n’en éprouve pas plus de mal être que ça.

Ou encore j’aime un homme qui vit loin de moi, je désire plus que tout qu’il soit présent, même si cela n’est pas possible, mais n’est-il pas possible que je prenne en réalité du plaisir à ressentir ce manque qui traduit en réalité tout l’amour que j’éprouve et qui est une chose que j’aime ressentir ? De plus ce désir brûlant rend les moments où je le vois plus intenses et précieux encore !



EN BREF :

Parce que le désir n’est pas forcément synonyme d’obsession, parce qu’il suffit parfois d’arriver à voir les choses sous un autre angle, et parce que même parfois il est possible de prendre du plaisir à simplement désirer, à la question PEUT-on désirer sans souffrir, je répondrai donc simplement « oui on PEUT », pas tout le monde, pas tout le temps, et plus difficilement dans une société comme la nôtre, mais cela reste possible.
maxparisien
2008-06-16 04:56:02 UTC
Désirer c'est surtout vouloir "le meilleur".

C'est chercher à vouloir se rendre plus heureux.

C'est l'un des moteurs de notre vie.

Mais on peut passer sa vie entière a désirer et...... oui cela peut faire énormément souffrir un etre humain !



Exemple : Désirez une femme, un homme pat amour, physiquement et ne jamais assouvir ce désir (ce qui arrive souvent d'ailleurs) fait obligatoirement souffrir.
tanne
2008-06-16 04:47:18 UTC
oui et non

cela dépend de ce qu'on désire, et les moyens que l'on a pour le procurer.
alex -
2008-06-16 04:42:23 UTC
Vive le bac francais qui ne sert à rien. Mais tout le monde aime philosopher alors tant mieux.



Le thème de philo aurait du etre: "pourquoi plus 8% de chomage en France avec en plus des salaires de misères?"
christiane 1950
2008-06-16 04:42:03 UTC
Non .
conademi (soutien les béquilles)
2008-06-16 04:15:44 UTC
L'audace c'est sa!
anonymous
2008-06-16 04:08:40 UTC
en tout cas un truc est sur ,vu le nombre de reponses ,le sujet ne laisse pas indifferent :donc bravo à celui qui a pose cette exellente question!
ANDREW
2008-06-16 04:02:53 UTC
J'ai 57 ans et je ne souffre plus pour un désir. Plus jeune oui mais tout s'estompe avec les années.
carine.pineau
2008-06-16 04:01:54 UTC
il faut d'abord définir ce qu'est le désir, et le désir est la présence du manque, sans ce ressenti, on ne désire plus. Le manque peut parfois avoir des cotés positifs, lorsque l'on a "hâte que qqch se passe" par exemple, mais à partir du moment ou ce manque perdure, et que l'on est dans l'incertitude de pouvoir assouvir ce désir, il y a bien sur une part de souffrance à laquelle on est tous assujetti.

Voila en substance ce que j'aurais écris, avec des références d'auteurs en plus si je m'en souvenais ( epicure peut être ?)

Bonne chance a tous pr la suite !
geronimo
2008-06-16 03:44:03 UTC
il y a plusieurs phases à distinguer : en effet l 'homme "est un etre de désir" , et c 'est une de ses motivations constantes . Pourquoi l 'homme désir t 'il tout le temps ? parcequ' il cherche le bonheur ,et pour acquerir son bonheur place son dynamisme ds le désir à posseder quelque chose ou quelqun , croyant étre sur la bonne voie . Mais pendant cette phase d 'attente vers la chose désirée , l' homme est détacher de ce qu 'il veut ,et tant qu 'il ne le possedera pas il ne peut etre comblé. C ' est un déchirement intérieur . C 'est pouquoi les philosophies orientales refusent le désir et le banisse . Cependant au dela d 'un déchirement c 'est une tension qui lui permet de motiver sa volonté , son intelligence( par exemple comment vais je faire pour lui montrer que je suis un homme bien ? m 'investir plus dans mon travail etc....). Tout dépend apres de la voie que l 'on prend pour obtenir ce qu 'on veut et aussi l 'objet de notre désir . Une fois obtenu ,le désir peut grandir ou totalement disparaitre . pour les choses matérielles la plus part du temps le désir est court , le temps de plaisir tres court quant à la retombée elle est catastrophique :une fois eu on désire toujours plus , encore et encore regardez notre société de conssomation , une envie démesurée de tout possèder ... pour ce qui a des valeurs intellectuelles , spirituelles , etc... c 'est autre chose :un homme apprend sans cesse , et sa soif de savoir est toujours plus grande , de chaque expérience il en sort plus savant et sais que de toute façon ce n 'est jamais fini . D ' ou l 'interet de placer ses désirs dans les valeurs spirituelles .... a vous de voir maintenant .
anonymous
2008-06-16 03:41:05 UTC
Nous pouvons désirer sans souffrir mais une fois le désir assouvi, il existe 2 type de sensation : le regret et le remord.. Ces 2 choses nous font souffrir !!!!!
anonymous
2008-06-16 03:34:25 UTC
oui bien sur nous pouvons désirer sans souffrir
Astrid
2008-06-16 03:34:24 UTC
Avons-nous désiré de naître ? le destin de l'homme commence à ce moment là. Quelle sera sa vie ? joies ou souffrances. Réussites ou échecs. Lui a-t-on laissé le moyen de choisir sa naissance ? si tel avait été le cas, je pense qu'il ne l'aurait peut-être pas choisi.

Aimer une femme qui ne vous aimera jamais ! quelle souffrance.

Ne pas pouvoir exercer le métier que l'on veut ! quelle souffrance.

Autant d'exemples de désirs ou de choix non réalisés dans la vie qui apporteront tant de souffrances ...

Ce n'était bien entendu qu'un point de vue .....



Fulvia
anonymous
2008-06-18 04:17:05 UTC
non
bumblebee
2008-06-16 11:02:42 UTC
Peut on désirer souffrir?
declando
2008-06-16 11:02:41 UTC
bien sur que l on peut désirer sans souffrir

c est la concrétisation de désirs qui implique la souffrance

car on peut bien désirer de choses que l on sait ne jamais pouvoir posséder

le désir n est en soit que un pas vers la souffrance quand on considère que la clef du bonheur est la réalisation de nos désirs .il s en suit que le bonheur consiste a le chercher et cela ne va pas sans peine
Thérèse B
2008-06-16 07:04:59 UTC
Quand on désire, c'est qu'il nous manque quelque chose et qu'on veut plus donc dans un certain sens, on souffre d'un manque.
anonymous
2008-06-16 06:01:44 UTC
Peut-on désirer sans souffrir?

"Déjà je tiens à vous informez que j'ai pas étudié ces notions philosophiques : désir et souffrance", ce que sûrment ont étudié mes collègues Français, donc bien évidemment , j'ai pas de bagage dans la tête".

Personnellement, je ne dirai ni oui ni non , car en philosophie on cherche pas à répondre mais à laisser le sujet vague sur d'éventuelles problématiques, donc on ne fait que donner notre point de vue.

Mon point de vue serait alors : le désir peut être une cause de souffrance .



Mais biensure la dissertation que fera chaque élève ne serait qu'un essaie noble qui nous permettera de comprendre la problématique du désir et sa relation avec la souufrance.
dupont C
2008-06-16 05:36:50 UTC
Le désir est le moteur de la vie sans lui l'envie, l'ambition et l'amour n'existeraient pas. Mais ce sentiment reste inachevé quand il n’est pas abouti. Comme la vie il peut faire souffrir mais comme la vie il peut nous transcender, mais le désir est il souffrance ?

Loin de croire que la vie ne se limite qu’au désir, l’ensemble de nos traits de caractères y sont, cependant, étroitement liés. L’envie de posséder, d’aimer et de croire est la vie. Sans espérer sans croire, l’homme ne serait pas l’homme. Mais que d’embûche que de tristesse y sont liées. Ainsi l’échec bien que nécessaire est souffrance. Que de personne se sont abîmées, détruites face à un refus et à un oubli. Je ne saurai que penser que de croire que d’aimer n’est pas uniquement que du désir, désir d’aimer, désir de posséder. Quand ce désir n’est pas satisfait ou se refuse que de tristesse est ressenti par l’amant refusé. Mais la jalousie de trop vouloir peut également entraîner tant et tant de frustration et parfois même de brutalité. L’homme face à ce refus, face à cet amour inaccessible se retourne et ressent un sentiment de tristesse et de souffrance.

Si le désir est souvent lié à l’amour, il ne l’est pas uniquement. Ainsi l’ambition, l’envie de se surpasser de s’améliorer est aussi un sentiment étroitement lié au désir. La soif de croire, d’espérer, est une envie parfois tout aussi forte et aussi destructrice. Mais l’homme sans cette envie ne serait pas aussi exigeant. Sans cette ambition, ce désir de s’améliorer l’homme ne serait qu’un animal. Mais les échecs sont tant de souffrance. Combien ce sont abîme face à un refus et combien de frustration face à ses propres ses désirs.

Mais peut-on seulement croire que désirer n’est que souffrance. Ce n’est pas le désir qui fait la souffrance mais le refus. Seule l’envie et l’aboutissement de cette envie apportent un sentiment de réussite et de plaisir. Réussir à assouvir son désir est la plus belle réussite, la plus jouissance. Faut il ne pas désirer de peur de souffrir ou faut il désirer davantage pour oublier la souffrance ?
albertine
2008-06-16 05:29:17 UTC
Aucune importance cette question!

Ce qui est plus intéressant à mon avis, c'est de développer un goût pour la souffrance qui vaut la peine!
Margaux
2008-06-16 04:39:21 UTC
Je pense qu'on ne peut pas fondamentalement désirer sans souffrir. Le désir étant plaisir ou plutôt projection de ce qui sera plaisir, et qui n'est plaisir que dans notre imaginaire avant sa réalisation. La souffrance est inhérente au désir. Désir de bonheur, désir de la personne aimée, désir de ce qui n'est pas encore et souffrance de ce qui a été désirer et qui n'est plus.

Le désir incluant une frustration, donc une souffrance.

Un désir utopique, irréalisable, mènera au rêve, donc dans ce cas là il n'y aura pas souffrance, mais rêve.

N'y a-t-il pas dans la souffrance une part de désir de dépasser sa souffrance?
Pedro de la barca
2008-06-16 04:38:43 UTC
OUI, si on considére le vraie désir celui de la recherche du bonheur d'être, NON si on on consisdére le faux désir celui d'avoir.
Pascale R
2008-06-16 04:36:22 UTC
A votre avis ????
Bohu
2008-06-16 04:36:08 UTC
Le désir est l'expression d'un manque.

Il est également un moteur qui fait avancer l'homme.

Le désir n'est-il pas le propre de l'homme versus l'instinct chez l'animal?
masculin
2008-06-16 04:32:38 UTC
désirer sans souffrir c'est dans un rêve
Sun B
2008-06-16 04:32:17 UTC
Non dans une très grande majorité de situation. Le désir fait souvent soufrir. désirer une personne qui se refuse fait souvrir, désirer guérrir d'une maladie incurable fait souffrir.



Lorsque l'on ne souffre pas cela signifit-il que l'on ne désire rien: Non bien sur, celui qui à les moyens et qui possède les moindre de ses désire peu s'ouffrir d'avoir tout.



En faite, lorsque désire rythme avec Passion, il y à souffrance.
anonymous
2008-06-16 04:19:01 UTC
le fait de desirer est une souffrance mais qu'elle agréable souffrance!!! tant qu'on desir on souffre cela veut dire qu'on a envie de quelque chose qui parfois n'est pas a porter de la main et parfois meme si notre desir est assouvi on a toujours besoin d'un plus d'un desir encore plus fort c'est a dire une souffrance double tant qu'on vit on desire et si on desire on souffre notre pensee souffre notre corps entier souffre
aka
2008-06-16 04:10:36 UTC
un argument: (pas évident en 5 min de réflexion)



Avant de répondre par oui ou non, peut être faut il définir le désir.



Désir: aspirer à avoir, à faire quelque chose.

Terme central de la doctrine de J. Lacan, se situant par rapport à l'autre entre le besoin et la demande.

(def. Larousse)



Donc d'après la définition, le désir est un stade qui intervient avant la demande (expression du désir).

Comme la demande n'est pas exprimée, puisque nous sommes au stade du désir, il ne peut y avoir de réponse à ce désir et donc il ne peut y avoir satisfaction.



Cela nous renvoie à une autre définition, celle du fantasme.

fantasme: Représentation imaginaire traduisant des désirs plus ou moins conscients.

(def. Larousse)



Le fait de ne pas réaliser ses fantasmes, fait il souffrir?

Les fantasmes, et donc les frustrations qui peuvent leurs être associées, font parties de la construction de l'individu.

Et c'est par ces satisfactions/frustrations que l'on se construit.

Les frustrations que l'on a pu rencontrer au cours de notre vie ne nous ont pas nécessairement fait souffrir, au contraire, certaines d'entre elles nous ont apportées beaucoup. (cette partie demande à être développée)



Donc oui, il est possible de désirer sans souffrir.
maxou
2008-06-16 04:10:12 UTC
pour répondre à cette question il faut déjà définir le mot désirer et le mot souffrir. car il y a un monde entre souffrir un peu et souffrir beaucoup. comme il y a un monde entre désirer acheter un pantalon par exemple et désirer de l'eau quand on est dans le désert. toute la question est là. la réponse ne peut se passer de ces définitions et surtout de la graduation à mettre sur chaque mot.

à mon sens l'intelligence devrait nous servir à trouver le bonheur. donc à ne pas souffrir. tout en continuant à vivre et donc à désirer. si on veut s'empêcher de souffrir il suffit de ne désirer que ce que l'on peut avoir. et si d'aventure on désirait ce qui est impossible à obtenir, il suffit de se persuader qu'après tout on ne le désirai pas vraiment.
jocelyn m
2008-06-16 03:52:57 UTC
Le désir et une émotion,la souffrance un état,désirer sans souffrir où souffrir sans désirer et l'acte fondamental des êtres humains que nous sommes
bibi63
2008-06-16 03:27:35 UTC
Le desir est-il une forcement accompagné de souffrance?

Finalement à bien y reflechir, je crois que oui.

Le desir est une sorte de manque que l'on se crée.

Et s'il y a manque, il y a forcement souffrance?



Difficile de ne pas penser au désir amoureux puisque le simple verbe" desirer " figure en bonne place dans le lexique amoureux.

Et combien de titre de chanson, de livre à l'eau de rose ne relate pas la grande souffrance amoureuse.

Sans faire aucune recherche ...aucun je pense.

Et plus il y a souffrance plus c'est écouté et lu.



Au fond, ne desire t'on pas la souffrance?

Il faut être en grande depression pour ne pas desirer...desirer!!!

Ou grand epicurien ou bouddha lui même.



La maladie, la philosophie ou la une pratique religieuse. (quoi que je ne suis pas sûre que le boudhisme soit appelé une religion?)



Le sujet est vaste, et vraiment interessant.

Je crois que si j'avais eu ça, comme sujet au bac, j'aurais peut être repondu à coté mais je m'en souviendrais encore.
spr125
2008-06-16 03:27:07 UTC
Il s'agit là d'une question fermée, et non pas d'une question ouverte. Donc à question idiote...réponse idiote!
Toinous
2008-06-16 03:10:22 UTC
Non, car chaque être humain dans l'attente d'un désir pousse son état et ses aspirations dans une souffrance !!

D'une certaine maniere son inconscience souffre en vue d 'obtenir en ce qu'il désire pour y parvenir !!



Il a tellement souffert la séparation de Cécilia que son désir a entrainé le lien avec Carla au bout d'un mois seulement !!!
maman de jumeaux
2008-06-16 10:44:37 UTC
Je pense que le désir n'est pas nécessairement une souffrance. On peut aimer, désirer un être, sans en souffrir. au contraire, c'est beau.

On attend, on espère, on fantasme aussi, ce qui peut donner plutôt du plaisir car on idéalise ainsi l'être aimé.

Par contre, la souffrance peut découler de ce désir, soit parce qu'il est déçu, soit parce qu'il n'y a aucune chance pour qu'il soit assouvi.



On ne désire souvent que ce qu'on ne peut avoir et de là découle des frustrations mais les frustrations sont aussi bonnes pour le psychisme. Chacun d'entre nous s'est construit par le biais des frustrations rencontrées dès le berceau, quand le sein convoité de la mère n'était pas constamment à disposition par exemple.



On désire donc souvent et c'est plutôt une bonne chose qu'on ne puisse obtenir tout ce que l'on désire, sinon, la vie deviendrait trop facile et ennuyeuse, nous poussant à rechercher la satisfaction toujours plus loin, à l'extrème.



Il est également bon de sentir que l'on est désiré.

Le jeu de séduction est empreint de désir mais pas de souffrance.



Ne plus rien désirer nous ferait par contre souffrir, c'est comme une dépression. On est malheureux, on n'a plus envie de rien. Il suffirait pourtant de retrouver le désir pour que tout aille mieux...



Souffrir et désirer ne sont donc pas si opposés mais plutôt complémentaires.
Ali Moussa Y
2008-06-16 09:44:45 UTC
Pour moi je peux répondre cette question par oui et par non:

Par oui parce que si par exemple on a les moyens de satisfaire ces besoins, dans ce cas on est pas dans un état de souffrance.

Par non parce qu'un être humain par exemple, peux désirer quelque chose mais les manques des moyens ou l'impossibilité de satisfaire ces besoins l'amènent dans un état de souffrance.
Clem
2008-06-16 08:09:59 UTC
Toujours... Désir c'est souffrir puisque le désir naît d'une attente, d'une espérance qui provoque la souffrance.

Souvenez vous du Meilleur des Mondes: désirs comblés de suite = pas de souffrance.
anonymous
2008-06-16 08:08:19 UTC
PEUT-ON DÉSIRER SANS SOUFFRIR ?



Autrement dit : désirer fait souffrir.

Et cependant, si on pose la question, c’est qu’il se peut que non.

Alors comment est-ce possible ? Comment éviter principalement de passer du désir assouvi à l’ennui de posséder ? Qu’est-ce que souffrir ? Qu’est-ce que désir ? Quels rapports de l’un à l’autre ?

« Entre les désirs et leurs réalisations s'écoule toute la vie humaine. Le désir, par sa nature, est souffrance; la satisfaction engendre bien vite la satiété; le but était illusoire; la possession lui enlève son attrait; le désir renaît sous une forme nouvelle, et avec lui le besoin ; sinon, c'est le dégoût, le vide, l'ennui, ennemis plus rudes encore que le besoin. Quant le désir et la satisfaction se suivent à des intervalles qui ne sont ni trop longs, ni trop courts, la souffrance, résultat commun de l'un et de l'autre, descend à son minimum ; et c'est là la plus heureuse vie. » Arthur Schopenhauer

1. D’ABORD QUE DÉSIRE-T-ON ?

Par essence, de ce que l’on manque et ce qui manque fait souffrir par principe.

• Or, la vie sert à combler les manques, à pallier les déficiences… Alors cesse la souffrance. Dès qu'on possède, le désir ne manque plus, il ne désire plus ce qu'il a désiré avant.

• Seulement, dès qu’il a obtenu, le désir repart en chasse, il continue à manquer, il redevient toujours souffrance.

• Mais faut-il toujours tout obtenir ? (Stoïciens) Tout vouloir avoir ? Le risque n’est-il pas d’être rassasié et blasé ?

• Il convient donc de distinguer désir et besoin : le désir est une soif, un manque éprouvé qui ne saurait être pleinement rassasié, alors que le besoin est une faim naturelle qui attache à la nécessité.



2. ENSUITE QU’EST-CE QUE LE DÉSIR, COMMENT SE MANIFESTE-T-IL ?

• Le désir est la marque d’un manque. Le manque est la manifestation en creux d’une privation. Le désir est un manque éprouvé, insatiable car son essence est le non-avoir, mais quelle que soit la réalisation obtenue, le désir doit rebondir vers un autre objet. (Schopenhauer)

• Surtout il ne faut pas vouloir tout sur le même plan. (Et ce, en se gardant de souffrir de ne pas désirer.)

• Il importe de pas aller jusqu’à avoir mal de ne pas avoir ? Si le désir ne renaît pas, la vie perd tout son sel, on n'a plus de projet, le temps est vide, on s'ennuie et on se dégoûte de la vie que l'on mène. Le temps s'étire, les journées sont interminables et on finit pas dire: il faut tuer le temps!

• D’autant plus que dans le désir, il y a un plaisir éprouvé à désirer un objet dont on attend un grand plaisir.



3. SEULEMENT, COMMENT PEUT-ON NE PAS SOUFFRIR DE CE QU’ON DÉSIRE (QU’ON N’A PAS) ?

• En ne le désirant point ? Un tel désir est-il désirable ? On peut en tout cas désirer ce désir…

• En changeant le désir en espoir-espérance (Bergson). Il s'agit de mesurer le rythme des désirs et celui des plaisirs, de calculer un juste intervalle.

• En accédant à la gratuité permise par l’amour du beau-grand, par l’art par exemple. Pourquoi les moments de contemplation et de recherche désintéressée ne seraient-ils pas des moments moins heureux ?

• En faisant de ce que l’on désire la marque du vivant. Tant qu’on vit, on doit ne pas se satisfaire. Et cela n’est pas souffrir.



En conclusion, il faut apprendre à souffrir de ce qu’on doit avoir et dont on est privé véritablement, non de ce qu’on ne peut avoir et dont on n’a pas forcément besoin. Il faut désirer désirer, c’est un signe d’existence, tant mieux. Au même titre que souffrir, hélas. Mais ce qui définit vraiment la vie, c’est ne pas désirer souffrir.



*

[Quant au désir et à la souffrance liés à l’amour, se souvenir que tomber amoureux, c’est prendre le risque d’être heureux ou malheureux. Mais est-ce que cela n’en vaut pas la peine ? Cf. Édith Piaf : "L’amour, ça sert à quoi ? À nous donner de la joie. Avec des larmes aux yeux, c’est triste et merveilleux... Sans amour dans la vie, sans ses joies, ses chagrins, on a vécu pour rien !" Aimer, c’est donc souffrir de désirer et désirer souffrir.]
Elija L
2008-06-16 07:56:50 UTC
Pas nécessairement, je peux désirer quelque chose ou quelqu'un simplement par plaisir et le plaisir que cela me procure n'est pas de la souffrance! Désirer peut-être source de bonheur et d'espérance et nous savons que espérer nous procure des elans ou du zele en allant toujours de l'avant ou à faire mieux pour avancer et être heureux! N'est-ce pas désirer être en communion avec Dieu, nous procure du zele et fortifie notre foi et nous sommes plus croyant et donc plus pieux afin de mériter un jour le "Paradis"?
anonymous
2008-06-16 07:44:33 UTC
peut-on désirer sans souffrir?





toi ,peut tu aimé et vivre avec un conjoin sans qu'il ny est parfois des haut et des bas? cela arrive , donc forcement on peu souffrir



apres quand je vois les gens qui dise que quand on desire quelque chose on souffre avant , certe cela est normal tu souffre de ce que tu n'as pas , de ce que tu ne peu pas désiré enfete, c'est pour sa qu'on dit que lon souffre quand on desir quelque chose car on ne peu le désiré ,



ce n'est pas ce desir de quelque chose ou de quelqun qui vous font souffrir mais le fet que vous ne pouvez le désirer !





donc dans un sens c'est pas le desir qui fait souffrir mais de ne pouvoir le désiré !

apres d'un autre sens quand tu desir ta copine , quand tu l'aime , tu peu souffrir du a plusieur chose dans une vie de couple.



donc reponse : NON
stela
2008-06-16 06:56:33 UTC
Le fait de souffrir d’un manque tel qu’il soit, du manque d’un être ou d’une chose peut nous emmener à chercher à combler ce manque, donc de désirer cet être ou cette chose qui est la condition de notre bien être, qui nous apporterais du plaisir, de la joie pour changer de cet état de souffrance que nous subissons. En effet, au fur et à mesure que l’absence de cet être ou cette chose se prolonge, donc que nous souffrons de son absence de plus en plus, nous désirons cette chose ou cet être encore plus. De plus le fait de désirer sans pouvoir avoir accès à cette chose ou cet être dont nous avons besoin peut donner lieu à de la souffrance, lesquels augmenterons l’un avec l’autre. Dans cette mesure, il convient de faire remarquer, que le désir inclus nécessairement la souffrance.

Et pourtant, il s’avère que l’absence d’un être ou d’une chose puisse ne pas affecter nécessairement notre bien être, nous faire éprouver de la souffrance mais malgré tout nous faire éprouver du désir pour cet être ou cette chose, cette situation dont nous pouvons nous passer. En effet, certaines personnes rien que pour le plaisir de s’offrir le luxe sont appeler à désirer des êtres ou des choses dont ils ne manquent pas, dont l’absence ne les fait pas souffrir ou qui ne sont pas la condition nécessaire à leur bien être. Dans cette mesure, il y a lieu de faire remarquer que le désir n’exige pas nécessairement la souffrance.

Dès lors, il se pose la question de savoir si l’on peut esclure la souffrance des étapes qui mènent au désir, ou qui en découlent. Autrement dit, le désir exige t-il la souffrance.



Le désir est un sentiment à travers lequel nous souhaitons la procession d’un être, d’une chose ou la réalisation d’une situation, qui pourrait nous apporter du plaisir, agir positivement sur notre bien être. Aussi, le désir et la souffrance sont étroitement liés, l’un peut entraîner l’autre. En effet, le désir naît d’un manque, de l’absence d’un être, d’une chose ou d’une situation, le(la)quel(le) nous fait éprouver de la souffrance te qu’elle soit, une peine morale ou physique. Le fait de souffrir d’un manque tel qui soit va nous emmener à chercher à combler ce manque donc de désirer cette chose ou cet être qui est la condition nécessaire à notre bien être. Aussi, la souffrance succiter par cette absence attise le désir, au fur et à mesure que l’absence de cette chose se prolonge, donc que la souffrance augmente, nous désirons encore plus cette chose ou cet être. Ainsi le désir et la souffrance augmenterons l’un avec l’autre, le désir peut donner lieu à de la souffrance.

-Citation de Platon : «Quiconque éprouve le désir de quelque chose, désire ce dont il ne dispose pas et ce qui n'est pas présent; et ce qu'il n'a pas, ce qu'il n'est pas lui-même, ce dont il manque, tel est le genre de choses vers quoi vont son désir et son amour."

-Citation de Goblot : « le désir est un attrait que l’on subit, la volonté, un pouvoir que l’on exerce.

Certes le désir et la souffrance sont étroitement liés. Cependant l’on peut désirer sans pour autant souffrir.

Le désir peut procurer une sensation de plaisir, et le fait de désirer de plus en plus une chose, ou de souhaiter la réalisation d’une situation peut accroître ce plaisir, sans pour autant que l’absence de cette chose nous face souffrir. En effet le désir n’exige pas nécessairement la souffrance….(argumentation+citation)

Conclusion (faire la synthèse,réponse à la question- sujet)
borgia rodrigue h. H
2008-06-16 06:39:38 UTC
il revient à dire plus simplement si on peut réussir sans étudier . ou encore quel est cet objet de désir qui peut se passer de la souffrance .

l'occident est aujourd'hui à la quéte d'un grand rassemblement seulement ce désir ne se réalisera qu'aprés de serieux rebondissements . on comprend aussi que le candidat qui n'a rien appris ne pourra rien écrire . il ne s'agit donc pas de chance ou de hasard mais d'éfforts pour atteindre l'objet de désir .
Berthe
2008-06-16 05:29:37 UTC
Ou peut on souffrir sans désirer ?... Tout dépend de quelle souffrance on parle, parfois le désir peut soulager une souffrance, comme le désir (qui oublie le besoin) peut en provoquer..
Boris Grim
2008-06-16 05:29:30 UTC
Pour répondre à cette question, il convient tout d'abord d'étudier la notion de désir.



Comme chacun le sait, désir est le nom donné à un tramway.



Désirer devient ainsi l'action de prendre le tramway.



Dans la plupart des cas, désirer n'engendre pas de souffrance particulière.



En revanche, peut-on RATPiser sans souffrir? rien n'est moins sur... encore un sujet démago et élitiste
toufik h
2008-06-16 05:16:04 UTC
yes



je peux désirer sans soufrir. le désir est une envie d'avoir la chose.

la substitution de la chose par autre chose est la maniere d'eviter qu'on souffre. heureusement que le monde est engorgé de chose de substitution.

l'envie d'une femme bien déterminée peut etre substitué par un passage dans une maison close.

par contre l'amour lui est engorgé de souffrance vu que sa substitution est irréalisable.
lama
2008-06-16 05:11:53 UTC
je préfère cette question à la mienne. Écoute ce que j'ai eu comme question à mon bac philo:"est ce qu'on peux considérer que le corps s'oppose à moi"
sab
2008-06-16 04:54:22 UTC
Peut on désirer sans souffir ?



lorsqu'une personne desire quelque chose elle ressent en elle une source de plaisir a essayer de l'obtenir. on peut désirer sans souffrir dans le sens ou le désir est quelque chose que l'on souhaite obtenir et qui peut nous rendre heureux, bien, satisfait ...

le desir ne fait souffrir que dans le cas ou il n'y a pas de finalité, ou son obtention ne s'effectue pas. on souffre d'un non aboutissement du désir souhaité ...

Je ne dit pas qu'il suffit de désirer quelque chose pour eviter toute souffrance, je dis que certaine personne trouve leur bien etre via ce désir ... peut etre que dans ce cas la, elle aime egalement la souffrance qui peut aller avec.



Je pense en gros que tout désire peut amener souffrance, comme plaisir ... il suffit de definir le reel sens du désir et l'intensité du bien etre qu'il peut procurer.



Ce n'est pas le désire "propre" qui fait souffrir, mais les conséquences qui s'en suit.
sam
2008-06-16 04:48:40 UTC
Non et oui si on désire ce qui est possible à notre portée donc on souffre pas et dans le cas contraire on passe par la pyramide de maslow c'est par la souffrance et la douleur qu'on peut atteindre notre objectif
paola
2008-06-16 04:41:36 UTC
oui et non



tout dépend pour qui et pour quoi nous avons se désir



le désir pour le sexe opposé sans souffrir , c'est difficile , car en faites tout viens de nous, de nos pensées , de l'image ou de la solitude que nous avons en nous , ce que nous voulons bien entendre et voir sans ce demander si la personne en face à le même désir, alors là , le cerveau se fait un cinéma que nous lui projettons , car finalement , c'est l'esprit tortueux et l'amour ou l'envie que nous avons en nous qui guide se désir de se faire souffrir pour aimer et qui est parfois un mal ou un plaisir de se faire mal pour se dire que je j'aime , mais à mon avis c'est l'esprit compliqué de l'être humain et voir l'égoisme de soit

Par contre je pense que l'on peut désirer sans souffrir , si on le veut bien , être bien dans sa peau , l'amour des autres et là , tout parait simple et voir du bonheur , car vous ne demandez rien à la personne que vous désirez et vous vivez des moments intenses sans qui le ou la sache , le désire que vous avez pour lui , peut se transformer au regard de l'autre avec un peu de chance de l'admiration pour n'importe quoi ' physique , travail , hobbies etc,,, et nous revenons toujours au mot égoiste ( s'accaparer cette souffrance sans que l'autre le sache ) , mais quand même avec le recul de cet écris je pense qu'il y a de la souffrance malgré vous , donc finalement la réponse à la question est NON
tata
2008-06-16 04:31:48 UTC
le désire est liée a un sentiment de frustration

donc une souffrance... si on peut désire sans souffrir cela signifie que derrière ce désire se cache un autre car la vie n'est fait que de désire .... voila pk g u 7 EN phILO :)
anonymous
2008-06-16 04:17:44 UTC
Tout bon épicurien qui se respecte vous dira que le désir ne peut s'écarter du possible donc du réel et que sa finalité est la recherche de plaisir.

Tout quidam aura des désirs mais sa conscience lui dira que tous les désirs ne sont pas forcément atteints. Cette conscience de l'inaccessible le fera souffrir ne serait-ce que par ennui quand le désir improbable le quitte.
croches2002
2008-06-16 04:03:26 UTC
Pareil, je trouve la réponse d'Odette vraiment très bonne.

Je ne suis par contre pas sûr d'être d'accord avec Olivier M quand il dit que l'homme "décide" de désirer. Il me semble justement que la force du désir est qu'il semble s'imposer à soi la plupart du temps, et que je n'ai pas ou trop peu d'emprise sur ce qui l'a fait naître. Pour reprendre Odette, lorsque je désire écouter Mozart, je ne le décide pas, ce désir viens seul, mystérieusement.

D'où la souffrance qui peu survenir lorsqu'un désir dangereux, malsain ou irréalisable s'impose à nous.

Cependant je ne pense pas que les gens qui parviennent à se "contrôler" en étouffant leur désir ( ou plutôt l'envie de les réaliser ) souffrent nécessairement moins que les autres.
jean L
2008-06-16 03:49:13 UTC
A son origine Épicure rappelait qu'un plaisir excessif actuel devait être évité s'il pouvait engendrer d’autres douleurs futures. Ces hédonistes tempérants étaient à cette époque l’expression du contrôle de la conscience, ou du moins que la finalité de cette philosophie n’était pas la simple satisfaction des pulsions instinctives, mais au contraire la possibilité de les transcender, comme le pratiquaient leurs voisins dans la voie tantrique en Indes ou le Tao de l’art d’aimer en Chine.

C’est peut-être ce que voulaient exprimer les Cyrénaïques qui insistaient sur le fait que le plaisir était toujours le but présent de l'action ou de l’expérience instantanée du moteur immobile (Aristote).

Dans la tradition orientale

On, décrit une famille de Bouddha, appelée famille « Ratna ». Le principe de la famille Ratna est la richesse et la faculté d’enrichir son milieu. Le nom entier, Ratna Shri remonte au fondateur même de la lignée, le Grand Kyöbpa Jigten Sumgön : il signifie « le glorieux joyau ». son symbole est celui d’un joyau de couleur jaune. Ratnasambhava, Bouddha transcendantal du sud assis sur son trône avec un cheval a chaque coin. Il Porte un joyau, qui agit contre l'avidité ;: Tathagatha de la famille Ratna (joyau.).

Dans l’hédonisme animal, l’appropriation d’un bonheur matériel, est la préoccupation essentielle de ce domaine, où l’extraordinaire intelligence du monde humain est mise au service du maintien de l’existence et de l’immuabilité de son milieu. C’est donc le bonheur matériel à l’état pur, Dans cette famille, l’action de consommer est plus importante que ce que l’on consomme ; c’est un sentiment démesuré d’expansion qui ne peut s’arrêter. Tout ce qui est perçu par les sens est une proie à saisir et à consommer. Cette obésité sécurisante, captatrice, conservatrice, protectrice, et rétentrice, débouche cependant sur une impasse : cet excès statique de sécurité et d’habitudes, finit par imprégner ses défenseurs d’une profonde morosité. Traditionnellement, la couleur jaune symbolise la terre nourricière, les aliments ; dans le microcosme humain , elle se localise dans le ventre. Cet hédonisme animal est déjà une ébauche prodromique du mande de fantômes affamés et de la pauvreté.

L’Hédonisme vulgaire et le monde contemporain :

La relation de l’hédonisme animal avec le monde contemporain, est d’une telle évidence, que certains ont parlé à son sujet d’hédonisme vulgaire, c’est-à-dire « d’hédonisme commun ».

« Au sens vulgaire, on entend par hédonisme la recherche du plaisir brut comme pulsion quasi-instinctive et animale. L'hédoniste est une personne qui ne vise que son plaisir égoïste, solitaire, souvent au détriment des autres dont il use et abuse à ses propres fins..

Il est vrai que les thèses philosophiques de l’utilitarisme et du cynisme du XIXe siècle, eurent un effet d’égarement sur le sens premier de l’hédonisme grec d’Epicure . D'aucuns ont affirmé à juste titre que : l'hédonisme a été caricaturé et déformé dans le but de lui donner une image commune repoussante sans souci de véracité philosophique et historique..

Il faut rappeler à ce propos, l’aspect « sémantique » du mot cynisme, qui n’est pas seulement une doctrine philosophique (Antisthène), mais un renvoi au « monde animal » : (étymologiquement kunismos vient de Κυνιξω = vivre en chien.)

Dans cet hédonisme souvent revendiqué comme une attribution d’une élite mondaine, la doctrine philosophique est devenue un alibi pour masquer un authentique cynisme « animal » dont l’ impact s’est effectivement dispensé sur les trois niveaux de l’être humain : sa tête, son cœur et son ventre.

Ma conclusion est que le « désir » s’apparente à la motivation dans tout projet humain, mais que si ce désir n’est pas régulé sur l’anticipation, la fermeté d’un premier ministre d’une part, si ce désir n’est pas sous le contrôle équilibrant du Cœur souverain, les tendances naturelles humaines pourront l’entraîner vers une confusion des sentiments et de ses sages objectifs.
sirmike18
2008-06-16 03:33:52 UTC
En effet, les bouddhistes pensent que le désir est l'origine de toute souffrance chez un être.



Mais vivre la vie sans désir est avide de sens mes petits ;-))

A méditer !
Mess
2008-06-17 12:19:07 UTC
J'espère que juste que j'ai réussi !
jehowakim
2008-06-16 11:24:15 UTC
Le desir est une pulsion possessive qui n'est forcement reflechie donc pas tout a fait pesee ni analysee. Par ailleurs ce n'est pas un acte accompli. Dans cette logique, puisqu'il n'est pas accompli, peut on parler de consequence et plus precisement de souffrance ? Dans une certaine mesure oui. Et comme l'adit quelqu'un, le desir inassouvi peut faire souffrir.

Le desir qui ne suscite pas de souffrance ou d'implication ou d'engagement psychologique est superficiel et n'exigerait aucun investissement psychologique. On peut ainsi pretendre qu'il peut ne point faire souffrir.
Baltarius
2008-06-16 11:18:42 UTC
Le désire, la souffrance... Deux concepts, à mon humble avis, si proche qu'éloignés.



Odette a souligné à juste titre qu'un désir n'est pas systématiquement généré par un effet de frustration, générant lui-même une quelconque souffrance. Tout est relatif dans cette réalité qui se façonne au gré du temps et de l'évolution.



Les attentes de l'individu lambda il y a cinq siècles, par exemple, ne sont pas les mêmes qu'un citoyen contemporain, dans un cadre évidemment occidental. En effet, le paysan moyen désirait très probablement chasser pour se nourrir, diversifier son alimentation, alors que la chasse était proscrite par les nobles qui disposaient des terres comme bon leur semblaient. Ce désir était vital, plus proche d'un instinct alimentaire que d'un caprice d'enfant gâté. La souffrance qui en émanait était physique, car ce même malheureux paysan souffrait de carences alimentaires. Il ne protestait jamais cependant, soumis par la providentialité et la souveraineté. Aujourd'hui, tout refus ou incapacité à accomplir ce pour quoi nous serions prêt à sacrifier "monts et merveilles" ne relèvent que d'un conditionnement lié à la surconsommation. Cette forme de frustration est, toujours selon moi, une forme de faiblesse vis-à-vis d'une sagesse difficilement acquise.



Ce qui me surprendre d'avantage, c'est que tout le monde fait allusion à la souffrance potentiellement générée par un désir "ardent", mais personne ne pense à citer la volonté qu'il peut insuffler! C'est le désir qui mène les hommes à convoiter, à conceptualiser puis à se promouvoir.



L'amour; la haine, le bien, le mal, ect... soit tout principe humaniste va à l'encontre d'une vrai philosophie, du moins d'une philosophie profonde qui nécessite une parfaite impartialité et l'effacement de tout sentiment.



"Peut-on désirer sans souffrir ?", je répond oui, sans hésiter. Je désire plus que tout passer une licence et je n'en souffre pas le moins du monde, pas plus que je n'en souffrirai après l'avoir obtenu... ^^



Maintenant, si un individu souffre réellement d'amour ou à cause d'un sentiment aussi puissamment généré, comme un désir colossale de vouloir faire revivre un proche décédé générant une souffrance dû à une profonde tristesse, cette même souffrance, si elle n'est pas destructrice, sera une source illimitée de force.



La vrai question qui se pose est: "Faut-il souffrir pour devenir philosophe?" Si un désir vous fait "souffrir", faites des maths, c'est une science humaine qui a pour bu de limiter les parcelles de notre réalité, mais qui, d'aucune manière, ne sert à déchiffrer une vérité absolue. Voir au delà de ce qui nous est jeté en pâture (métro, boulot, dodo et aujourd'hui fringues, télé réalité, ect...), c'est aussi savoir faire la part des choses. En ce sens, il est indispensable de citer l'allégorie de la caverne. "Je désire quelque chose de fictif, peut-être même d'improbable! Pourquoi en souffrirais-je?".



Je vous laisse méditer là dessus... -.-
corrihnnne
2008-06-16 07:45:18 UTC
Le désir peut devenir une souffrance quand il y a ni partage, devient une frustration et sans acquit . Que cela soit dans une vie sociale, sexuelle, personnelle,familiale,en couple et dans le travail.
anonymous
2008-06-16 07:22:24 UTC
c 1 sujet assez bidon.dans lavie il faut souffrir pour avoir du plaisir, sinon la vie ne vaut rien sans un gramme de souffrance desirée.
young d
2008-06-16 06:40:21 UTC
On ne peut vraimen dissocier désir et souffrance.On aurait tendance à dire que l'un ne va pa sans l'autre (kom ds le cas de l'amour, on di svt ke l'amour c beau ms ça fè egalmt souffrir).

Pour en revenir au désir, il faut noter une chose, on est tous soumis à des désirs qui stimulent notre imagination (fantasme).

Ces désir entrainent une souffrance à partir du moment où ils ne sont pas réalisés (souffrance très importante). Cpdt mm les assouvir peut entrainer une certaine forme de souffrance,si par la suite on éprouve du regret.

Selon moi, on peut désirer sans souffrir, pour cela, il ne faut pas voir pour acquis l'objet de notre désir. En effet, c'est le fait de le considerer comme qq chose d'acquis qui provoque de la souffrance si on ne l'obtient pas.Il faut donc relativiser, et se mettre dans un coin de sa tête qu'il se peut que ce à quoi on aspire ne se réalisera sans doute pas.

Exemple: désirer une personne du sexe opposé

La souffrance n'est pas forcément obligatoire, car tres svt se st les Hommes ki se mettent ds d situations telles ke la souffrance est inévitable.



Je dis donc ke l'on peut désirer ss souffrir, k'a partir du moment où on est conscient de la réalité des choses: ne pas considerer l'objet du désir comme acquis, se dire que je peux l'avoir kom il se pe ke je ne l'obtienne pa. Le simple fait de se dire ça, c'est déjà se refuser et ce de maniere plus ou moins inconsciente, la souffrance.Cela a un effet psychologique.
Jod
2008-06-16 05:34:03 UTC
Tout dépend du seuil de souffrance liée à la frustration d'une réalité plus ou moins palpable (le degré à partir duquel on peut "prendre ses désirs pour une réalité").

Je désire aller aux Seychelles: cette réalité est peu problable, donc je ne souffre pas de ne pas y aller.

Je désire aller aux Seychelles: dans l'aéroport, la grève des aiguilleurs du ciel retarde, voire annule mon voyage.... je vais les faire souffrir aussi!!!! :)
Arnaud B
2008-06-16 05:31:59 UTC
Le simple fait de désirer est une souffrance... Avoir faim est une souffrance, désirer un objet que l'on ne possède pas également.
Mohamed Habib B
2008-06-16 05:25:59 UTC
desirer va de pair avec la souffrance a une exception:<< ceux qui aiment Dieu d'un amour sincere ne connaitront ni affliction ni crainte aucune>>
Hamidou O
2008-06-16 05:21:44 UTC
Le désir est dans certains cas une passion. C'est le cas de l'amour. Ainsi celui qui désire souffre d'autant plus que ça devient une cristalisation pour ce dernier. Stendhal dans son roman de l'amour remet cet aspect de cristalisation à travers un dialogue: -Expliquez-moi ma chère amie pourquoi vous me tenez la compagnie de ce blondin fade aux yeux hébétés

-Ces yeux me couvrent d'une cristalisation brillante;je suis pourb euxn la perfection.

Quoi que je dise, aux yeux de ce blondin fade, je ne sortirai jamais de la perfectin.
dan75006
2008-06-16 05:18:09 UTC
voir le banquet de Platon - pas désirs pas de souffrance - à développer -
johnlarousse
2008-06-16 05:10:10 UTC
le désir assouvi n'existe pas donc oui desir = souffrance.



Les publicitaires , les politiques et autres manipulateurs jouent depuis toujours sur ça pour, par exemple , nous vendre leurs produits , leur desir de pouvoir etc. .



Nous sommes malheureux - la société de consommation nous rend malheureux- parce qu'on ne peut s'offrir telle ou telle chose , parce qu'on a pas un(e) partenaire aussi beau (belle) que ce que nous montre les magazines , parce qu on a pas le modele de vie familiale " equilibré " telle que nous montre les medias etc.



Alors cela crée en nous des insatisfactions et des desordres pathologiques. Type anorexie , boulimie ,misere sexuelle, mal- etre , suicide etc



Je crois que seule une certaine sagesse peut nous permettre d' eviter cette souffrance.
olivier_fabien_29
2008-06-16 05:06:16 UTC
La souffrance est t elle forcement physique n'est t-elle- pas aussi morale? Le désir n est pas forcement associé a la souffrance sauf quand ce que l'on désir nous ne pouvons l'obtenir. Tout dépend de ce que l'on désir et de la notion de souffrance.

peut on comparer un désir physique à un désir virtuel?. un homme qui pense fortement a une femme dont il est amoureux mais sans réciprocité alors la oui il y a souffrance

en revanche s'il pense à une femme sans réelle identité il y aura un désir profond de cette image féminine mais aucune souffrance. En effet, il n a aucune attente derrière ça.

De même un enfant qui souhaite un jouet dont il a vu la publicité souffrira t il si ces parents ne lui achètent pas?Non et pourtant il le désire vraiment



je pense sincèrement que le désir peut entrainer une souffrance a partir du moment ou un élément physique est en jeu. en revanche, un élément virtuel ou une pensée même désirés n'entrainera pas de souffrance
sangare m
2008-06-16 04:53:01 UTC
le souffrance est le corrolaire du désir. Chaque shose désirée a son interdit et cet interdit qui nous fait souffrir, car l'homme est toujours en quête de liberté.
vincentgavignet
2008-06-16 04:39:31 UTC
Désirer revient à vouloir une chose que l'on ne possède pas encore. Un homme qui est déjà riche ne désire pas être riche. Il souhaite probablement entretenir, conserver cette richesse ou l'accroitre mais ce qu'il possède déjà, il ne peut peut plus le désirer.



En d'autre terme, le désire s'arrête d'exister au moment même ou l'objet désiré est atteint. C'est un principe important dans la séduction : le fait que le désir soit inassouvi renforce son intensité.



L'être humain est toujours en train de désirer ce qu'il n'a pas encore. On pourrait dire en ce sens qu'il est un éternel insatisfait, au sens où ses désirs ne sont jamais atteints.



Chez les sujets, le fait que le désir soit inassouvi provoque une tension comparable ou proche de la notion de frustration avec un degré plus ou moins grand en fcontion des sujets, de l'objet désiré, du temps d'attente etc...



Cet état de frustration est une souffrance qui correspond à l'écart qu'il y a entre le désir du sujet et sa réalisation. en ce sens il apparaît délicat d'affirmer qu'on peut désirer sans souffrir.



En revanche, la souffrance engendrée par le désir est proportionnelle au plaisir lié à la réalisation de ce désir. En d'autre terme, l'état de tension (frustration) provoqué par le désir est une étape importante dans la construction du plaisir.
Denise e
2008-06-16 04:33:11 UTC
Momo's, cette chanson, elle est de Laurent Voulzy et pas Alain Souchon...mais bien vu!

Désirer, souffrir...tout ça prouve qu'on est vivant!
l'autre
2008-06-16 04:02:26 UTC
Désirer...

En prononçant ce mot on sent déjà une sensation de désir, par le désir on cherche le plaisir dans tous les sens du terme.

Ce chemin du désir vers le plaisir n'est pas court ni facile à atteindre, et comme tout chemin qu'on entreprend, il n'est pas sans souffrance...

Désirer sans souffrir...la question vient de se poser!

Le désir est un sentiment qui naît quand on veut quelque chose qu'on a pas et qu'on veut avoir, ça engendre une frustration de peur qu'on ne puisse pas avoir ce qu'on veut ou du sentiment qu'on est tout prêt du but; la frustration est un plaisir pour certain mais c'est déjà un début de souffrance pour d'autres. La souffrance est relative à chaque personne...on peut désirer un morceau de gâteau de chocolat, on peut ne pas souffrir en allant l'acheter ou souffrir parce qu'on a pas les moyens de le faire...on ne va faire le tour de toutes les choses sur terre qu'on désire, pour faire bref je dirai que quand on a les moyens d'avoir ce qu'on désire on ne peut souffrir ou alors ou souffre peut, le contraire va de soit...
LO K
2008-06-16 03:52:06 UTC
Oui car dans le cas contraire, cela impliquerait que nos désirs, nos rêves, voir nos fantasmes dans leur majorité, sont inaccessibles! Est-ce que cela ne peut pas alors nous ramener à une autre question: Peut-on désirer souffrir?
Olivier M
2008-06-16 03:46:04 UTC
Déjà, j'adore la réponse d'Odette.

Voici le plan que j'aurais adopté :



- Définir ce qu'est un désir :

Il s'agit ici de montrer que le désir peut-être matériel, intellectuel, amoureux,... spirituel. A toutes ces formes, nous pouvons y associer une ou plusieurs formes d'envies.



- Le désir peut-être effectivement lié à une ou des souffrances :

thèse simple, facile, on reprend le sujet avec des exemples



- Le désir nous appartient, c'est nous qui décidons de son existence :

déviation, nous sommes des être libres, nous pouvons décider de désirer, donc de choisir nos souffrances, que nous pouvons resorber dans l'accomplissement de nos désirs ou dans le fait de désirer.



- Ouverture, nous avons besoin de désirer pour vivre :

Redistortion, nous ne sommes pas si libres, mais le désir fait que nous sommes des être vivants et non des êtres malheureux de n'avoir aucun but. Nous ne pouvons être heureux qu'au travers des désirs parce que nous avons pu expérimenter une palette très colorée de sensations et de sentiments



Conclusion sur le fait que lier le désir et la souffrance est réducteur, et démontrer que le désir permet en réaliter de parcourir toute la gammes des sentiments humains.
philo.zophe
2008-06-16 03:33:11 UTC
le désir provient du plaisir.
@ηgiε
2008-06-16 16:10:16 UTC
Désirer, c'est ressentir un manque. ..et si on parle d'une personne ce manque peut devenir désir , le désir insatisfait devient alors une souffrance..



Donc désirer c'est souffrir !
yal
2008-06-16 11:35:10 UTC
on peut désirer sans souffrir,sentimentalement on peut flasher sur quelqu'un et le désirer sans souffrance au contraire ,le désir peut se manifester par un tel bien être du corps et de l'esprit qui peut être proche d'un orgasme le désir se renouvelle chaque jour et nous apporte une telle jouissance sans même avoir des contacts tactiles ni oraux simplement en faisant voyager son esprit.D'autre part on peut avoir des désirs d'avenir ,pratiquer un metier a notre convenance,et sice désir n'aboutit pas on peut tout a fait se réaliser dans un autre domaine du travail en s'epanouissantsans souffrir
mamieblue
2008-06-16 08:17:39 UTC
Oui… Désirer en soit ne peut pas causer de souffrance. Désirer n'est qu'une étape, très rapidement remplacée par l'ambition, l'envie, l'entêtement, l'obstination… Ce qui cause la souffrance, c'est de ne pas obtenir, de ne pas atteindre l'objet désiré. A partir de là, est-ce le désir ou la frustration qui fait souffrir ? Je penche personnellement pour la seconde option…
allez les petits
2008-06-16 07:22:42 UTC
1°) désirer qq chose, c'est le vouloir avec beaucoup d'intensité: c'est donc vouloir combler un manque -> hors le manque fait souffrir.

Le désir avant d'être assouvi est en soi une souffrance..



2°) pour avoir ce que l'on désir, il faut se battre, donc souffrir cart il n'y a aucun combat qui ne laisse sans blessure...

3°) si le désir nait d'un impossibilité de l'assouvir, il vient de la souffrance: la jeunesse éternelle par ex

à contrario,

1°) si nous ne désirons que ce qui est à notre porté, il n'y a aucune difficulté à l'obtenir-> donc pas de souffrance.

2°)de plus, l n'est pas nécessaire de souffrir pour désirer quelque chose

3°) le désir s'il nait d'un besoin peut être satisfait, ce que certain appel souffrance pour le satisfaire est un vrai plaisir pour d'autres: le plaisir de se dépasser pour arriver à ses fins....

en conclusion?

la souffrance pour certains décuple le plaisir, et le plaisir ne nait que dans la difficulté à satisfaire son désir.

Mais pourquoi se faire mal quand on peut obtenir ce que nous souhaitons sans douleur.....?

voilà
pifou
2008-06-16 06:39:54 UTC
OUI comme on peut aimer sans être jaloux(se)
anonymous
2008-06-16 06:30:07 UTC
On peut desirer sans mais on aboutira pas à saire ses desire ou à la realisation de se desire, car si on veut atteinde l'objectif on doit souffrir pour recevoir ce que l'on cherche
anonymous
2008-06-16 06:26:59 UTC
Desirer, c'est vouloir... dc ne pas voir encore et donc souffir.

Mais désirer c'est aussi sans avoir, l'emulation le picottement le titillement dc l'invite, la motivation et dc du plaisir.

Meme s'il s'apparente au masochisme. Mais alors ce plaisir maso (ou pseudo maso) est souffrance deviée...

Alors desirer est aussi souffrir....
herbertow
2008-06-16 05:09:33 UTC
Bien sûr, c'est sans problème...

Je désire manger un bon chausson aux pommes, tiède...j'vais à la pâtisserie, etc...

Le seul ennui, c'est que:

" On désire surtout, ce que l'on ne peut avoir"

comme dit le dicton...

alors, déception, insatisfaction, mal-être....

mais d'un autre côté, le désir, l'espoir nous poussent à rêver...

peut-être, qui sait, un jour, allez savoir,...

;-)
afrika
2008-06-16 04:44:45 UTC
qui parle de desir ,dis souffrance .car on desir qlq choses qu'on a pas en possession .un tt ptit exemple: j'ai besoin d'une mèche de cigarrette ,or je dois chercher un endrois pr fumer or elle vas me nuir .
Marmoura
2008-06-16 04:42:18 UTC
Mais les deux sentiments ne sont-ils pas liés? Lorsque on a assouvit son désire, on n'est plus dans le désir. Tant que celui-là n'a pas été réalisé, il y a là, à mon avis, une certaine forme de souffrance ou du moins un terrain favorable à des émotions douloureuses.
piwhai
2008-06-16 04:39:03 UTC
Il me semble que le désir n'est autre chose que l'abnégation finale du dépassement de soi, marquée par une synchronisation artifielle de la discontinuité de l'âme.



Autrement dit, souffrance et désir ne peuvent en aucun cas se résumer à de simples décantations spirituelles dont le coeur n'a de cesse de s'épandre dans un lot d'authentique égoisme.



Parallèlement à ce jeu multi-directionnel, l'anthropomorphisme primaire pousserait à imaginer que le désir n'apparaitrait sous forme de souffrance à l'unique condition que l'élégance du désir soit en adéquation avec la cruauté de la souffrance. Or l'implication de la souffrance est négationniste.
thibaut p
2008-06-16 04:38:55 UTC
Mdr le "faut répondre en combien de ligne"...Au bac on vas dire que de 4 à 8 pages s'est dans la normal...moins faut espérer avoir un super contenu et plus tu risque de voir débarquer une brigade anti-dopage chez toi^^.



Sinon,il faut définir le désir pour commencer,dire que le désir est vital,qu'il permet l'avidité et donc de progresser dans l'existence.Dire que le désir marque le passage de la nature à la culture car on passe des instincs les plus simples à des désirs de plus en plus complexes et raffinés.Dire aussi qu'une fois que les besoin sont assuré,les désir peuvent être asouvis à travers l'accomplissement des besoins.

Bref,j'oublie plein de chose,mais faut commencer par une intro ou l'on défini le désir.

Puis on défini le terme "soufrir".S'est simple comme démarche^^.Donc on parle de soufrance physique,de soufrance morale.

On introduit le "ça",l'inconscient qui est ce qui orchestre l'agencement de la plupart des désirs.

Puis on trouve une problèmatique après avoir trouvé un plan.



Et un plan se présente ainsi;

Il y a l'Intro,avec la description des thermes du sujet,l'exposition de la raison pour laquelle la question se pose,puis la problèmatique suivit des questions qui anonce le plan.



Ensuite,l'idéal s'est 3 grande partie.Composées chacune de trois paragraphes.

Chaque paragraphe se rédige en trois étapes:

-On donne une idée générale.

-On illustre à l'aide d'une citation,d'un exemple,d'une allégorie personnelle...il y a bcp de méthodes pour illustrer mais s'est important de le faire pour lancer l'étape suivante.

-On réafirme l'idée général avec l'illustration,en donnant des précisions.

En tout,faut farie sa 9 fois...Pour faire les 3 paragraphe des trois partie.

Entre chaque parti,ya une transitions.

Une transition s'est résumer le paragraphe précédant et anoncer le paragraphe suivant.



Puis une conclusion pour rapeller les articulations et répondre le plus largement possible à la problèmatique.



Contrairement à pour l'histoire,il faut que la conclusion sois "ouverte" sur d'autre raisonement possible.



Donc 25 lignes d'intro,une vingtaine par paragraphe,3paragraphe par partie,3 partie par dissertation,des transition de 5/6 lignes et une conclusions d'environ 30 lignes...



Voilà,tu sais en cbn de ligne faut répondre...





Et bonne merde à ceux qui,comme moi,on encore des épreuves à passer toute cette semaines!
lili rose
2008-06-16 04:34:29 UTC
je ne crois pas qu'on puisse désirer sans souffrir, car le fait de vouloir à tout prix posséder la chose ou la personne, nous rend obsédé et dingue par la chose elle-même, on a qu'une envie c'est désirer davantage, donc automatiquement on souffre sans le vouloir.
sentic s
2008-06-16 04:25:11 UTC
non, je pense qui dit désir dit souffrance. Pour arriver à ses fins la personne qui désire atteindre l'objectif qu'elle s'est fixée devra déployer une energie physique et intelectuelle qui la fera "souffrir". Ceci dit cette souffrance peut être plaisir dans le sens où il y a dépassement de soi. Que serait l'homme sans ce dépassement perpétuel qui l'élève et le rend plus intelligent. J'imagine qu'il a fallu beaucoup de désir à Picasso pour atteindre son niveau artistique, m^me s'il a souffert et qu'il a fait souffrir, beaucoup de désir à Ghandi pour transmettre sa parole, beaucoup de désir à des gens malades et mourants, parfois, pour aller jusqu'au bout d'un combat, d'une vérité et terminons sur une note pleine d'humour beaucoup de désir de s'élever à Nicola Sarkozy quand tout jeune il voulait être aussi grand que ses frères, il est devenu président, au prix de grandes souffrances, sa femme l'a quittée mais bon, 1 de perdue, 10 de retrouvées !! voilà sans désir pas de vie, m^me si le désir fait souffrir celui qui désire et ceux qui l'entourent...
koulkov
2008-06-16 04:23:48 UTC
On s'en fout ! ca va pas faire baisser le prix du gasoil !
Wildflower
2008-06-16 04:09:09 UTC
Bon ben là, faut ramener Epicure et son histoire de choix des désirs qui sont bons pour nous, avec la distinction désirs vains / désirs naturels et nécessaires / désirs naturels non nécessaires.

Hey, le bac c'était il y a un an pour moi, et je me souviens encore de ce truc! lol
tony
2008-06-16 03:41:48 UTC
Désirer...oui. Mais "souffrir" c'est quoi? Comprendre "la souffrance" c'est l'essence de la conscience et de l'intelligence.

«La souffrance est l'unique cause de la conscience» (Dostoïevski). Les hommes se partagent en deux catégories: ceux qui ont compris cela, et les autres.

[ Des larmes et des saints (1937) ] - Emil Michel Cioran



NB: L'un des candidats interrogés à la sortie de l'épreuve ce lundi 16 juin, a formulé le sujet qu'il avait traité comme suit: "Peut on désirer sans penser?" Lapsus révélateur, s'il en est!
mahdi y
2008-06-16 03:37:31 UTC
Le desire est tjr accompagné avec la soufrance si le premier est pour quelque chose que l'on a pas dans nos mains, daonc le desire seras complet s'il aura une fin qui nous emène à la satisfaction et non pla à la soufrance...
Schtroumpf Grognon
2008-06-16 03:24:46 UTC
Tout dépend du solde disponible sur le compte en banque.
patounette
2008-06-16 03:12:53 UTC
pour moi désirer est un mot facile, pour avoir quelque chose il faut souffrir sinon il n'y a plus d'interet, souffrir en amour cela ne vaut pas la peine, souffrir pour arriver à un but tel que le travail cela est valorisant et méritant.
Vestel
2008-06-16 09:12:59 UTC
Je sort du BAC de Philo la, les 2 sujets de dissertation étaient :



Sujet 1 : Peut-on aimer une oeuvre d'art sans la comprendre ?



Sujet 2 : Est-ce à la loi de décider mon bonheur ?



hihi ... c'est du chinois :D
anonymous
2008-06-16 07:13:46 UTC
J'ai réalisé ce sujet ce matin, j'ai ainsi divisé ma dissert en 2 partie:



I/ Le désir nécessite le manque (et donc la souffrance) pour se constituer

a) tout désir se créer par le manque

b) le désir s'amplifie d'autant plus quand on souffre pour y parvenir

c) le désir chez les masochistes passe par la souffrance pour paradoxalement provoquer sa réalisation dans la jouissance.



II/ Le désir entraîne de la souffrance une fois réalisé.

a) idéaliser un désir dans ça concrétisation peut-être source de frustration lorsqu'il ne se réalise pas comme convenu

b) certains désirs vont contre les normes et valeurs établies par la société, ainsi leur réalisation entraîne un rejet de la part de la société ce qui est source de souffrance.



Votre avis ?
mugen
2008-06-16 05:53:00 UTC
il me semble que le désir naît d'une situation de manque que l'on peut apparenter à de la souffrance.



Mais je ne peux pas souffrir de quelque chose que je n'ai jamais eu, quelque chose que je désire, puisque j'ai pu vivre sans jusqu'alors. On ne souffre donc pas réellement du désir, mais on souffre lorsque l'on est dans le besoin.



cependant, nous sommes des hommes, et donc des "créations du désir". En tant qu'hommes, nous désirons donc naturellement et avons besoin de désirer. c'est lorsque l'on désire mais que l'on ne connait pas nos désirs, qui peuvent par exemple être refoulé, que nous souffrons.

D'où la nécessité du "connais toi toi-même"



Qu'en pensez vous?
bily
2008-06-16 05:25:30 UTC
selon ce qu'on désire et son intensité , cela peut étre source de souffrance.nous ne sommes pas différent de notre pére Adan.

si Adan a été chassé de l'eden c parcequ'il a désiré ce quil croyait etre son bonheur l'éternité alors qu'il avait tout pour etre heureux.

on souffre quand on devient esclave de ses désirs on perd ainsi sa liberté.
anonymous
2008-06-16 05:15:29 UTC
Je pense que cela dépende de d'accessibilité de l'objet du désir. Lorsque l'on désir quelque chose que l'on sait accessible c'est peut être moins dur car on garde en tête la possibilité de peut être l'obtenir. Alors que si on sait cette choses totalement inaccessible on en garde une certaine frustration parfois douloureuse.

je vais donner un exemple bien nian mais c'est le seul qui me viens a l'esprit. Par exemple sentimentalement parlant, si une personne "amoureuse" d'une autre la sait avec quelqu'un, elle sera sûrement frustrée de savoir qu'elle ne partagera pas ces "sentiments" , cette frustration entraînera la jalousie et la jalousie sa fait mal ... Mais si cette autre personne n'a personne alors la personne n1 aura en tête que si elle le veut vraiment elle peut "l'obtenir", donc sa tient juste a une volontée personnelle, moins frustrante .

tiens j'ai un deuxième exemple [par rapport a un "objectif" cette fois ] : quelqu'un qui de sait pas chanter et sais qu'elle n'y arrivera jamais alors qu'elle désire reussir dans ce domaine souffrira en quelque sorte de cette défaite alors que si elle chante bien et bah elle mettra tout en oeuvre en réussir et gardera espoir .

Aussi il n'y a pas de désir sans souffrance , sinon ce serais trop facile, très peu de gens peuvent se vanter d'obtenir quelque chose sans avoir fournis quelque efforts, attentes et souffrances , donc sur certains point le desir et la souffrance vont de pair.

Les médias nous démontre aussi que le désir va avec la souffrance : la plupart des series, film, comédie que ce soit au niveau sentimental ou meme un film d'action fait le lien entre le ces deux choses

En gros on a rien sans rien !

Mais c'est vraie que ce genre de debat est tres mitigé car cela depend toujours du point de vu, du degres de desir, du caractere, de la valeur de cet objet de desir ...



Voilà ce que j'en pense mais bon c'est assez embrouillé puis mes exemples sont pas très recherchés, cela me vaudrais surement pas une bonne note. Je vais essayée d'avoir mon brevet dabbord et je verais le bac apres =)
LAFRIK1
2008-06-16 05:10:09 UTC
ON NE PEUT PAS DESIRER SANS SOUFFRIR DU FAIT QUE DANS LA VIE EN GENERAL, LE PLAISIRE ET LA DOULEUR COINCIDE ENSEMBLE ET SONT INDISOCIABLE;

PAR EXEMPLE QUAND NOUS AIMONS UNE PERSONNE IL YA TOUT AU LONG DU PROCESSUS DE LA CONSTRUCTION DE LA RELATION DES MOMENTS DE PLAISIRS, MAIS AUSSI DE DOULEURS.
josyanes
2008-06-16 05:05:34 UTC
je pense que le désir entraîne de la souffrance lorsque l'on n'a pas assouvi celui-ci.

IL PEUT être un moteur nous pousser nous stimuler dans la vie
marie-françoise h
2008-06-16 05:02:57 UTC
Mais oui ! Désirer, c'est ouvrir les portes du rêve, de l'imagination, de l'espoir, du possible ! Désirer n'est pas une souffrance, au contraire, c'est celui qui ne désire plus qui touche le fond du désespoir.
ines e
2008-06-16 05:02:05 UTC
Un désir qui n'est ni contre la loi, ni contre nos principes, ni contre les moeurs, serait un désir raisonnable et accepté par sa subconscience et par la société où on vit par exemple("je désire réussir", '"je désire me marier"..).

Par contre, un désir malsain, même s'il est satisfait, doit s'accompagner d'une souffrance morale par exemple:("je désire faire l'amour avec le mari de mon amie").
lotte
2008-06-16 05:01:02 UTC
un désir non assouvi fait souffrir,on passe par des phases euphoriques et des phases de souffrance, c'est dur à vivre. Il vaut mieux l'assouvir pour en être débarrassé ou du moins apaisé et passer à autre chose.
biou biou
2008-06-16 04:47:20 UTC
il n'y a pas de réponse exacte du fait même que pour en arriver a satisfaire un désir il faut passer par toute sorte de souffrance? Le désir en lui même est une sorte d'illusion mais pour matérialiser cette illusion, il faut la souffrance!!!

c'est comme souffrir pour être belle ... lol

sérieusement, bien sur on a rien sans rien c'est ce que l'on dit. le désir est inséparable de sa réalisation et donc on souffre pour en arriver la. d'un autre coté, on a le choix de ne pas réaliser ce désir, ce qui crée frustration. et frustration dit: souffrance!!
huber a
2008-06-16 04:45:18 UTC
le désir ou le manque sont une sorte de souffrance soit.

assimiler le désir et le manque à ce verbe est un peu éxagéré? non?

enfin, il me semble bien que des auteurs bien inspirés ont parlé de la vie, comme d'un éternel manque;est-ce pour cela une souffrance? le désir passager est une sorte de douce souffrance, tandis que le désir absolu, une souffrance constante , absolue.

Supposer que l'on puisse désirer sans souffrir ou vice versa font de ces deux verbes deux états indépendants l'un et l'autre. le désir : éros, la souffrance : thanatos ? y a t-il un état intermédiaire entre les deux? c'est un peu ce que suggère la question de départ, non? ils sont pourtant intimement liés depuis longtemps. je vais y réfléchir davantage. A plus!

on peut évoquer le problème de la vie maintenue dans un état comateux sans risquer le CS. désir de vivre plus fort que la souffrance, mais pour ma part, si la vie n'est qu'une lente souffrance, du fait du manque, ce désir inachevé ne lui donne t-il pas toute sa saveur, son charme?
demarne r
2008-06-16 04:43:18 UTC
On peut désirer et souffrir. Je désire toujours autant ma belle qui est avec moi depuis des années mais je la sens se dérober et je souffre.
kouts
2008-06-16 04:42:51 UTC
On y est!!



Qui pourra me dire que la politique n influence pas les medias et tous sortes de moyens d'informations...

Maintenant les bacheliers sont avertis.

Peut on desirer sans souffrir ?

Celà ressemble a un certain point à TPGP : Travailler Plus ...

Si je continue dans ce sens donc je dirai que OUI. Mais est ce toujours vrai? Une autre question est posée?

Je vous laisse reflechir...



Kouts
Roxi
2008-06-16 04:19:27 UTC
oui, je pense que ça dépend des personnes de savoir se contrôler on ne souffre pas quand on de la patience, c 'est ne pas nom plus "une manque de désire" d avoir la patience mais plutôt un désire contrôle , qui n arrive pas au stade de la souffrance pare ce que si nom sa devienne déjà un trouble.
lgpharaon
2008-06-16 04:15:53 UTC
''LORSQUE L'ON DESIRE ARDEMENT UNE CHOSE QUE L'ON NE PEUT ACQUERIR, L'ON SOUFFRE DE NE PAS LA POSSEDER.AINSI DONC LA SOUFFRANCE S'ARRETE AVEC LE DESIR''. Gautama Bouddha.



no comment!
amel_amie
2008-06-16 04:04:56 UTC
le désir nous fait souffrir à une seule condition s'il devient une obsession....... le plus drôle dans le désir de quelque chose (quelqu'un) c'est qu'avec le temps cette envie diminue et même si on arrive a l'obtenir elle n'aura pas le même effet sur nous comme au départ ça d'une part mais si on parle de désirer quelqu'un on aime à cet instant je peux dire que le désir peut nous faire souffrir si cette personne ne ressent pas la même chose ou bien elle n'a pas autant de désir envers nous
ninou77
2008-06-16 03:59:57 UTC
Le désir est toujours lié à la souffrance, parce qu’à l'origine de ce désir se trouve le manque de quelque chose ou de quelqu'un. Une fois ce désir assouvi, il y a la souffrance qui nous accompagne au quotidien: peur de perdre l'être aimé, colère parce que l'objet de nos désirs ne correspond pas à ce qu'on souhaitait, souffrance parce que cette personne que l'on a tellement désiré ne nous désire pas finalement ou pas comme on voudrait...Donc non, on ne peut pas désirer sans souffrir car le propre de l'homme est l'insatisfaction éternelle.
sisy
2008-06-16 03:44:56 UTC
Le désir est une source de trouble et de souffrance.
francoise b
2008-06-16 03:11:15 UTC
il ne put y avoir de dé"sir sans souffrance, le désir lui même est déjà un état de souffrance puisque que même s'il est assouvi le temps entre désir et assouvissement est déjà en soi une soufffrance : le dout, l'espoir et la question
Charles A
2008-06-17 01:00:23 UTC
La vie n'est que souffrance.

Un désir assouvi,un autre lui succédera et ainsi de suite .......

Or, être heureux, c'est avoir ce qu'on désire.

Drôle de paradoxe.
Sow A
2008-06-16 11:23:16 UTC
...désirer sans souffrir...

non

car quand on désire quelque chose obligatoirement on se fixe un but à atteindre c'est-à-dire obtenir son désir

mais comment l'obtenir? c'est là la souffrance car dès qu'on se pose une question on souffre pour trouver la bonne réponse donc quand on désir on souffre .
anonymous
2008-06-16 08:56:53 UTC
On ne peut souffrir que parce qu'on désire mais on peut très bien désirer sans souffrir.



On ne souffre que par frustration, humiliation ou déception.
koné s
2008-06-16 08:38:29 UTC
le désir peut se définir comme une envie démésurée de quelqu'un ou d'une chose. cela va s'en dire que la recherche de l'assouvissement de cette envie conduit inéluctablement l'esprit humain à se focaliser sur ladite chose. Par conséquent, en attendant d'assouvir ce désir, l'homme endure beaucoup de souffrance.

La réponse est donc non. Dès qu'on désire on ne peut que souffrir.
anonymous
2008-06-16 08:00:48 UTC
la vraie question est : nous est-il possible de supporter notre propre morcellement de l'être ? car, lorsque nous sommes en état de désir, nous nous abandonnons à la projection de soi, c'est-à-dire à une forme de "dématérialisation". Ainsi, ce qui nous est à la fois fascinant et insupportable, c'est notre conscience de "ne plus exister" dans certains moments...

Notre rapport à l'image (ex. le cinéma, ou les jeux vidéos )exprime très bien notre "dépendance" à cette mort symbolique (cf. Narcisse). Donc, dans le terme désir est contenu la souffrance, et inversement ; comme une sorte d'appel irrésistible et magique (virtuel ?) au coeur d'un "maelstrom" destructeur de l'être, au profit de l'avoir... (cf. Vertigo, d'Alfred Hitchcock, Les Enfants de minuit, de Salman Rushdi, Le mythe de la caverne de Platon, etc.)
freeman_ca
2008-06-16 07:33:39 UTC
Répondre à cette question induit académiquement un raisonnement en termes de thèse, antithèse et synthèse ; Mais l’analyse philo n’étant pas mon dada, je vais me limiter à une opinion simpliste ; lorsque le besoin qui sous tend ce désir est insatisfait ou pas du tout satisfait, alors la courbe de la souffrance induite varie en fonction de l’intensité du désir. A un désir + ou – intense, correspondra logiquement une souffrance + ou – intense. Cependant, nous devons permanemment mener un combat contre soi pour sortir de l’esclavage du désir, de la domination du désir ; nous devons être capable de canaliser ce feu latent et d’en prendre contrôle ; lorsque ce résultat est atteint, alors la souffrance n’est plus une problématique. En synthèse, la raison est notre guide émotionnel et la parfaite raison fuit les extrémités.
unknown
2008-06-16 07:03:04 UTC
ce sujet peut etre traiter sous plusieurs angles ce qui nous donne beaucoup de possibilité et si on decide de l'aborder en entourant toutes probabilités on va finir par ecrire un livre entier!!

ca depend de la nature de ce desir,de la nature de la personne,si cette personne est vraiment attaché a ce desir?depuis quand?qu'est ce que cette chose qu'elle desire represente t'elle pour la personne?

peut etre que aprés avoir assouvi ce desir la personne sera plus ou moins heureuse, ou alors dans le cas contraire elle souffrira ce qui est lae cas par exemple d'un etudiant de bac qui attend les resultas,quand il les recevera il sera peut etre decu meme avec un 14 de moyenne ce qui prouve qu'il a souffert durant l'année et que meme un 14 ne peut refermer toute les souffrances qu'il a enduré avant!!!

ce un sujet qui demande beaucoup d intelligence lors de l exam les pauvres ils auront du fil a retordre!
mohammed s
2008-06-16 04:54:20 UTC
La souffrance est une partie du désir. Ne se sentir considéré dans notre société que si notre désir tend à être satisafait. Cette recherche continuelle est une forme de souffrance acceptée et même parfois liée à l'estime de soi même
Can
2008-06-16 04:52:14 UTC
La souffrance est le désir fondamental et primitif de la vie.

Comment ça?

Premièrement c'est vous qui a désiré tant naître qu'avez écarté tos vos autres millons d'adversaires en forme de sperme=premier désir=volonté exessive de naître

Le resultat attendu,une souffrance insupportable au moment de la naissance.

C'est la première leçon que l'on apprend de la vie et que l'on n'oublie inconsciemment jamais.

Dès ce jour là au profond de notre coeur on sait très bien que le but de désirer n'est pas l'objet du désir mais la souffrance qui nous attend sur le chemin qui nous mène au désir.

Mais pourquoi on sait pas cette vérité consciemment?

Parce que les sentiments qui proviennent du coeur ne sont pas toujours raisonnable.Pourtant la raison nous ordonne continuellement de nous échaper de la souffrance,car cela fait mal.Mais heuresement on prend le risque de souffrir quelquefois.

Regardez bien autour de vous et vous verrez que la souffrance est partout.A nous,il n'y a qu'à accepter la nôtre et tirer le désir comme un dessert après le plat principal.
liyiah94
2008-06-16 04:39:16 UTC
SI l'on désire quelque chose ou quelqu'un fortement mais que l'on ne puisse pas l'avoir, évidemment il existe une certaine souffrance. Quelque soit son degré d'intensité.

pour quelqu'un, c'est un amour déçu

pour quelquechose c'est surtout une déception, se sentir inférieur, ne pas réussir à l'obtenir.
Monika T
2008-06-16 04:34:21 UTC
voila je me retrouve dans un profond coma les médecins ne pensent pas que je souffre j'ai faim très faim mais nul ne le sait, en effet je suis diabétique,je désire une pomme mais nul ne le prévoit
anonymous
2008-06-16 04:33:48 UTC
Oui bien sur que l'on peut désirer sans souffrir.

désirer n'est pas une souffrance mais une attente a quelque chose que l'on souhaite.



l'attente n'est pas qu'une souffrance, c'est de la "jouissance" avant la vraie "jouissance" !

il y a plusieurs sortes de désirs : 1/ le désir par envie personnelle

2/ le désir par envie de mode

3/ le désir par frustration personnelle

4/ le désir d'etre l'autre (refus de soit) etcc..

5 / le désir capricieux

etc...



On ne peut pas a chaque souffrir de se que l'on désir.



Le désir est une jouissance avant la vraie sous une autre forme.

La jouissance est une joie pas une souffrance
anonymous
2008-06-16 04:29:25 UTC
répondre à cette question consiste à résoudre une équation à plusieures variables et qui chimatise un repére à plusieures dimentions.
youssyass
2008-06-16 04:27:25 UTC
Ce qui est sur, c'est qu'on peut souffrir sans désirer.
anonymous
2008-06-16 03:55:36 UTC
Odette,

je trouve ton raisonnement très intéressant, cependant la fin est un peu rapide et un peu simpliste et cela pour plusieurs raison :



- la première c'est que tu pars du principe que manque = souffrance, ce qui reste à établir comme tu le dis si bien en montrant que cela est toujours vrai.



- le seconde, c'est que tu fais référence à la notion de bonheur. Je te pose la question suivante :

et si l'état de bonheur n'était pas tout simplement la satisfaction d'un désir par la suppression du manque ?

état éphémère j'en conviens mais n'est-il pas ce que chacun de nous expérimente tout au long de notre vie ?

y'a t-il un bonheur durable autre que celui-ci ?
Marco
2008-06-16 03:51:06 UTC
Ma reponse est OUI.

Le desir est une envie.

Pas une souffrance.

Lorsque ce desir n'est pas assouvi, il se transforme en souffrance.

Lorsqu'il est assouvi, il se transforme en plaisir.

Le desir est donc un etat avant la souffrance, ou avant le plaisir.

Toutefois, le desir amene une forme d'excitation, de stimulation, une idealisation de l'objet ou chose convoitee.

Parfois, le desir s'efface tout aussi vite qu'il est venu. Lorsqu'on s'apercoit que la chose desiree ne correspond plus a l'ideal que l'on s'en faisait...

Je crois que tous les garcons qui me liront sauront de quoi je veux parler.......Combien d'entre vous ne se sont ils pas "enfuis" le lendemain d'une nuit "arrosee" lorsque'ils se reveillent a cote de la personne tant convoitee quelques heures auparavant.......Mais je commence a etre hors sujet....
RHCP 2046
2008-06-16 03:41:23 UTC
comme pour tous les sujets de philo, on peut répondre par la question de cours... ou se moquer de tout et suivre sa pensée. inutile de dire que je préfère la seconde solution... plusieurs ont écrit ici que le désir n'existe plus lorsqu'il est assouvi : faux, et théorie pure... je baserais toutes mes déambulations mentales sur le fait que le désir peut être ce phoenix qui renaît de ses cendres... et que loin de disparaître lorsqu'il est assouvi, il se régénère..etc.. ;-)
TINO
2008-06-16 03:36:27 UTC
Ici bas il n'ya rien que l'on puisse faire sans sacrifice et qui parle de sacrifice parle d'une soufrance peut importe son ampleur.
abdeslem t
2008-06-16 03:13:56 UTC
nous pouvons pas désirer sans souffrir . c'est au coeur de la soufrance qu'ont peut trouver le gout du désir
Zenlatino
2008-06-16 03:25:48 UTC
Peut-on désirer sans souffrir ?

NON, car désir et souffrance sont les deux faces d'une même pièce. Pourquoi ?

car le désir, c'est l'ego avec son côté biologique et culturel.

Quand on est dans l'ego, on est pas dans notre être, dans notre nature véritable, connecté à notre âme et à notre coeur.



Comprendre cela passe par la pratique de la méditation...
anonymous
2008-06-16 08:01:31 UTC
oui

tout ce que je désire je l'ai



mais évidement ce n'est pas pareil pour les pauvres
adeline m
2008-06-16 08:01:16 UTC
la vie c'est désirer des "choses" mais c'est "choses" comme on le dit si bien peuvent faire mal car certain désir sont impossible a recevoir.

seulement si on le veut vraiment tous désirs peut-être réalisable si on le veut vraiment.

donc on peut désirer en souffrant mais aussi désirer sans souffrir, il ne s'agit que d'une question de foi et de volonté.
Nicolas R
2008-06-16 07:28:01 UTC
Moi je désire ne pas souffrir. Qu'en déduire ?
anonymous
2008-06-16 03:31:13 UTC
Cela dépend si ce désir est chère à notre coeur, il est bien évident que si ce désir nous semble totalement irréalisable, ou puérile, ou lointain, un caractère fort n'en souffrirait pas. Cela dépend aussi de l'état d'esprit de la personne qui désire quelque chose, ainsi que sa capacité à relativiser si elle ne l'obtient pas. Il est évident que pour une personne dans le besoin, le désir donc le manque de quelque chose de dirons-nous matériel conduit à la soufrance. Pour une personne sensible ou même romantique, le désir de quelqu'un près de soi peut conduire à un manque qui ne peut dans certains cas être combler et donc conduire à la soufrance. Mais quelque soit le caractère que nous ayons, le statut social, l'état d'esprit, nous avons tous au moins une fois souffert d'un désir instantané ou à long terme lequel allait être réalisé prochainement ou était totalement irréalisable. La souffrance arrive quand il y a attachement au désir quotidien ou quand l'objet de ce désir nous semble essentiel pour notre personne. Souvent les personnes qui souffrent d'un désir le réfute car ils ressentent consciemment ou l'ignorent car ne le ressentent qu'au plus profond d'eux, c'est à dire inconsciemment. Ainsi la souffrance se révele par image codée ou métaphore à l'aide de rêves. La personne ressent profondément le désir quand elle en rêve mais n'en a que des bribes au réveil.
LoveElectrOo
2008-06-16 03:31:11 UTC
Le désir est l'essence de l'homme donc de toute manière il faut en tenir compte, on ne peut aller a son encontre. Comme le disait Épicure il faut réaliser des désirs simples mais éviter les autres car les éviter procure une souffrance mais beaucoup plus faible qu'elle peut provoquer par la suite.
anonymous
2008-06-16 03:29:35 UTC
non désirer c'est souffrir.
vierge_leon
2008-06-16 03:26:58 UTC
Salut

je pense que c'est justement le désir qui nous amène à souffrir. Maintenant l'éssentiel est de savoir vers où orienter notre désir?? ou encore Quoi désirer??

Merci
anonymous
2008-06-16 03:25:16 UTC
Désirer sans souffrir: je pense avoir trouvé 2 souffrances:

1. Lorsqu'on assouvit notre désir, on souffre car on a plus de désir, et c'est ennuyant!!!!!

2. Le désir grandit avec sa potentielle réalisation, un exemple bête: Vous gagnez à la lotterie un prix spécial: "demander la somme que vous voulez", votre désir d'argent et de luxe, vous pousse à demander 500 000 milliards d'euros, mais une fois qu'on vous les donne, vous regrettez ne pas avoir demander plus, il y a donc cette souffrance de la nature Humaine de vouloir toujours plus.
Chris C
2008-06-16 03:21:41 UTC
La souffrance du désir est elle même immaterielle. Dans ce cas pourquoi la décheance de la conséquence de cela mène t-elle à souffrir ? A savoir voir le materiel et ne pas voir le presque-materiel, on attend moins que ce que veux le commun des mortels. Ainsi, le monde souffre d'autant plus que le desir se sacralise.
Pierre l
2008-06-16 03:26:11 UTC
OUI SUFFIT DE NE PAS DESIRER.
Marie
2008-06-16 03:09:36 UTC
La réponse est évidemment non.



Je rends ma copie avec NON et je rentre étudier l'examen suivant.



Explication pour les ramollis du cerveau :

Non, car le désir non assouvi implique forcément une souffrance, et une fois qu'il est assouvi, il n'y a plus de désir !



Bon dans la vraie vie, je lui aurais retapé mon cours et considéré les différents points de vue, mais j'aurais quand même mis en évidence que ce point de vue -ci me paraissait nettement plus pertinent que le reste.

-----------------------------------------

Finalement, à la réflexion, je modifie ma réponse.

Le désir se fait par phases.

Première phase, très brève, je désire, je me fais des plans, c'est la phase agréable du désir

Deuxième phase, deux hypothèse :

ou bien le désir est assouvi et c'est soit la plénitude (c'était bien), soit le rejet (cela n'en valait pas la peine)

ou bien le désir n'est pas assouvi et cela dure et c'est la souffrance



ma vision était perturbée par le fait que mes désirs ne sont jamais assouvis et que l'on passe son temps à m'emmerder



pauvre de moi !
Leo Park O
2008-06-16 03:20:14 UTC
en fait , le désir c'est blablabla et bla bla blabla bla, bla blablablabla, bla blablabla blabla et blabla.....
maxwell
2008-06-16 03:15:16 UTC
To be or not to be, là est la question !
Goliotte
2008-06-16 02:50:55 UTC
bien sûr, si le désir est assouvi, il n'est pas douloureux...


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