N'oublie pas que dans l'intro tu fais comme dans un micro-trottoire, tu montres les différents avis en montrant les contradictions qu'ils engendrent en pas plus de 15 lignes.
La misère humaine c'est d'être humain, c'est d'être un être-là comme dirait Heidegger, un dasein. L'homme se retrouve seul vis-à-vis de la nature, nu comme un ver, sans défense, et il se retrouve forcé de trouver comment parer à son état de fragilité. L'homme a conscience qu'il va mourir, il sait que c'est ce qu'il l'attend, il sait que chaque seconde qui passe le rapproche un peu plus de la mort. Et il cherche la vérité, la vérité pour pouvoir trouver quelque chose de stable, quelque chose qui perdure au delà de lui-même, quelque chose qui vaut pour tous et en tout temps. Ca le rassure, mais quand tout d'un coup il se rend compte d'une erreur il est plongé dans l'angoisse, vite il a besoin d'une nouvelle vérité quelque chose sur quoi s'appuyer pour lui garantir que chaque seconde qui le rapproche de la mort n'est pas vaine. Alors il fait des projets, il pose des représentation, des noms, là où il n'y avait rien auparavant, comme cela son monde est cohérent, comme ça il croit trouver du sens dans le monde, mais l'horreur c'est qu'il n'y a pas de sens objectif du monde, le monde est, et c'est tout ce qu'il y a a dire du monde de la même façon l'essence de l'homme c'est d'exister, rien de plus, alors l'homme se rend compte que toutes les vérité qu'il avait posé sur son monde et sur lui-même pour trouver des repères pour s'assurer un chemin dans l'être il n'y a que lui qui les a construits. Nous nous déployons dans le monde, il n'y a pas de monde objectif. Alors l'homme est seul, isolé.
Ensuite certains prennent le chemin du scepticisme et abandonnent toute recherche de la vérité, d'autres comprennent que la recherche de la vérité passe par l'homme: à la question "que puis-je savoir" n'oublie pas qu'il y a ce "je", et que la question est aussi "qu'est-ce que ce 'je' peut savoir?".